Piqué se paye le FC Barcelone

Depuis plusieurs mois, le Barça se trouve dans une situation économique délicate et l'étau continue de se resserrer. Sa cure d’austérité n’aura finalement pas permis au club de rapatrier Lionel Messi.

D’un point de vue sportif, le FC Barcelone a réalisé une bonne saison sous les ordres de Xavi. Les Blaugrana n’ont pas été brillants sur la scène européenne, mais ont tout de même dominé sur le plan national en décrochant, avec une belle marge, leur 27ème titre de champion d’Espagne, le premier depuis 2019.

Pour autant, la situation financière, quant à elle, n’est toujours pas reluisante en Catalogne. Contraints de réduire leur train de vie, et notamment au niveau des salaires, par le fair-play financier de la Liga, les dirigeants barcelonais ont toujours les mains liées lors de cette intersaison. La future signature de Messi à l’Inter Miami est sans doute un mal pour un bien pour le club. Une situation que n’a pas hésité à dénoncer Gérard Piqué, lors de l’After Kings League.

“Nous sommes tous partis et pourtant, ils ne peuvent pas recruter”

Je suis content d’être parti parce que j’ai offert au Barça de la marge sur sa grille salariale, admet l’ancien défenseur central. Mais il semble que, malgré cela, le club connaisse encore de gros problèmes financiers. Je me demande qui va devoir partir maintenant… Ils ont dit que nous étions responsables de cette situation à cause de nos salaires. Maintenant, nous sommes tous partis et, pourtant, ils ne peuvent toujours pas recruter de joueurs.

Ces derniers mois, certains joueurs n’avaient pas pu être inscrits en raison d’une masse salariale déjà à son maximum. Même si Lionel Messi ne rejoindra pas le FC Barcelone, le club devra absolument réaliser de grosses ventes pour rentrer dans les clous. Il y a quelques semaines, Javier Tebas, patron de la Liga avait estimé à 100 millions d’euros les ventes que devrait réaliser le récent champion d’Espagne pour retrouver de la sérénité d’un point de vue économique.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.