Mercato - Kolo Muani ouvre la porte au PSG !

Initialement ciblé par le Paris Saint-Germain pour être associé à Kylian Mbappé, Randal Kolo Muani ne ferme pas la porte aux grands clubs en vue du mercato estival.

Alors que le PSG va peut-être se séparer de Kylian Mbappé durant l'intersaison, le club de la capitale pourrait également revoir sa stratégie de recrutement, qui prévoyait de cibler des profils complémentaires au capitaine de l'équipe de France. En ce sens, Randal Kolo Muani était l'une des priorités de la direction parisienne cet été.

Mais à plusieurs reprises, l'attaquant de l'Eintracht Francfort a fait part de sa volonté poursuivre l'aventure en Bundesliga, lui qui a rallié l'Allemagne à l'été 2022 : “Je suis encore ici pour un long moment, j'ai signé un contrat de cinq ans. Ce n'est pas parce que tu viens de région parisienne ou que tu y as grandi que tu dois automatiquement jouer au PSG. Franchement, qui ne rêverait pas de jouer en Premier League ? C'est l'un des meilleurs championnats qui existe“, avait-il notamment déclaré.

“Quitter Francfort cet été ? Pourquoi pas”

Comme on a pu le voir à maintes reprises dans le monde du football, la vérité du jour n'est pas toujours celle du lendemain. Ce mercredi, lors du rassemblement de l'équipe de France, l'ancien Nantais a semblé beaucoup plus ouvert à un départ en conférence de presse : “Sincèrement, j’ai envie de progresser, continuer à travailler, c’est mon rêve de jouer dans les grands clubs, a expliqué le joueur de 24 ans. Partir cet été ? Oui, pourquoi pas. Pour l’instant, ce n’est pas la question. Là, je suis en sélection, on est dans un stage, on a deux matchs importants. La période du mercato vient de commencer, on verra tout ça quand j’aurai fini le stage.

Outre le PSG, le Français est courtisé par plusieurs cadors européens, dont le Bayern Munich, qui recherche activement un numéro 9. Pour convaincre les dirigeants de Francfort, les clubs intéressés devront sans doute débourser un chèque de 100 millions d'euros.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.