Mercato - Garcia commente son arrivée à Naples

À la surprise générale, Rudi Garcia va prendre la succession de Luciano Spalletti sur le banc du Napoli. Le Français retrouve la Serie A six ans après avoir quitté l'AS Roma.

Au soir du 4 mai dernier, lorsque le Napoli a décroché le troisième titre de champion d'Italie de son histoire, on était évidemment très loin d'imaginer que l'ancien club de Diego Maradona serait coaché par Rudi Garcia la saison prochaine. Oui, mais voilà, entre-temps, Luciano Spalletti a décidé de prendre du recul et le président De Laurentiis a dû se mettre en quête d'un nouvel entraîneur.

Le président napolitain avait fait de Paulo Sousa, coach de la Salternitana et ancien de Bordeaux, sa priorité, avant de cibler deux techniciens français : Christophe Galtier et Rudi Garcia. Annoncé en pole position, le futur ex-entraîneur du Paris Saint-Germain a été devancé par Garcia, comme l'a annoncé De Laurentiis sur son compte Twitter ce jeudi : “J'ai le plaisir de vous annoncer qu'après l'avoir rencontré et assisté ces 10 derniers jours, M. Rudi Garcia sera le nouvel entraîneur du Napoli. Un accueil sincère à lui et bonne chance !

La fierté de Rudi Garcia

L'ancien entraîneur de l'OM, de l'OL et plus récemment d'Al-Nassr, va retrouver le championnat italien après son expérience à l'AS Rome entre 2013 et 2016. Le natif de Némours avait notamment terminé à la deuxième place en 2014 et en 2015. Sur son compte Twitter, il n'a pas caché sa fierté de retrouver un club si prestigieux : “Quel plaisir de se marier avec le projet Napoli. Quel plaisir de retourner en Italie. Je suis plus que jamais motivé et ambitieux pour continuer à porter haut les couleurs des champions d’Italie.

Même s'il va hériter d'une équipe très forte collectivement, le Français pourrait perdre deux des meilleurs joueurs du Napoli durant l'intersaison puisque Kim Min-jae et Victor Osimhen, a minima, devrait quitter la Serie A cet été.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.