OM : les confidences de Marcelino sur sa relation avec Longoria

Après plusieurs semaines de recherche et deux refus de la part de Marcelo Gallardo et Paulo Fonseca, l’Olympique de Marseille a décidé de miser sur Marcelino pour prendre la succession d’Igor Tudor.

Cinq ans après avoir travaillé ensemble du côté du FC Valence, Pablo Longoria et Marcelino vont se retrouver à Marseille, sans doute dans quelques jours. En effet, dans la nuit de mardi à mercredi, la presse a annoncé qu’un accord avait été trouvé entre le technicien espagnol et l’OM pour un contrat de deux ans. L’ancien coach de Bilbao travaillerait même sur les contours de l’effectif depuis quelques jours.

Il y a quelques mois, le natif de Villaviciosa était d’ailleurs revenu sur ses différentes expériences aux côtés du président olympien, dans un entretien accordé à La Provence : “Par dessus tout, il est constant et méticuleux. Il sait s'adapter aux besoins de son entraîneur, il travaille en accord avec l'idée footballistique du coach dans le but d'améliorer le jeu de l'équipe et de développer le club. Son but, quand je travaillais avec lui, était de recruter des profils complémentaires aux joueurs déjà sur place.

“Facile de bosser avec quelqu’un qui travaille comme Pablo”

Et le manager de poursuivre : “C'est beaucoup plus facile de bosser avec quelqu'un qui travaille comme Pablo. Il fait toujours en sorte d'avoir le plus d'informations possible sur un joueur. Ses choix sont le fruit d'un travail exhaustif. Prendre la bonne décision au moment d'intégrer un joueur dans un groupe, c'est le plus difficile dans le foot.

Depuis leur dernière collaboration, Pablo Longoria a pris du grade en devenant président de l’OM. Une promotion qui ne surprend pas Marcelino : “Qu'il exerce une fonction importante dans un grand club européen ne m'étonne absolument pas. Il est très très intelligent et humble, il sait s'adapter à chaque situation de la meilleure manière possible. C'est un homme de consensus, ouvert au dialogue, qui cherche le bon chemin pour son club. Pour être président, tu ne dois jamais douter de toi-même parce que les pressions sont importantes de la part des médias et du public. Je crois qu'il domine parfaitement ce contexte et que sa réussite tient dans le fait qu'il a réduit la part de hasard pourtant inhérente dans le football. Pablo est une personne honnête et bosseuse, quand on est comme ça, il est plus facile de s'imposer, quel que soit le poste.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.