Equipe de France féminine : liste, prochain match et classement (Coupe du monde 2023)

Après en avoir présélectionnées 26 en juin, le sélectionneur Hervé Renard a communiqué sa liste des 23 joueuses retenues. L'ancien coach de l'Arabie saoudite a pris des décisions marquantes dans cette liste. Il avait notamment choisi de rappeler Amandine Henry (33 ans), ancienne capitaine des Bleues avec 93 sélections et 13 buts. La joueuse d'Angel City, qui n'avait pas été convoquée depuis deux ans et demi en raison d'un conflit avec Corinne Diacre, s'est malheureusement blessée et ne pourra pas prendre part au Mondial. Elle a été remplacée numériquement par Aïssatou Tounkara, qui était la surprise de la pré-liste. Autres choix forts : ceux de ne pas retenir Oriane Jean-François (blessée aux adducteurs) et la gardienne Mylène Chavas. Les deux dernières citées, non sélectionnées en raisons de critères sportifs, gardent tout de même le statut de réservistes. Elles pourront ainsi être rappelées en cas de blessure. Rappelons que Marie-Antoinette Katoto, Delphine Cascarino, et Griedge Mbock avaient déclaré forfait plusieurs mois avant le tournoi.

Gardiennes (3) : Pauline Peyraud-Magnin (Juventus Turin), Constance Picaud (PSG), Solène Durand (Guingamp).

Défenseures (8) : Selma Bacha (OL), Estelle Cascarino (Manchester United), Wendie Renard (OL), Elisa De Almeida (PSG), Sakina Karchaoui (PSG), Ève Périsset (Chelsea), Maëlle Lakrar (Montpellier), Aïssatou Tounkara (Manchester United).

Milieux (6) : Kenza Dali (Aston Villa), Amel Majri (OL), Grace Geyoro (PSG), Sandie Toletti (Real Madrid), Léa Le Garrec (Fleury), Laurina Fazer (PSG).

Attaquantes (6) : Viviane Asseyi (West Ham), Kadidiatou Diani (PSG), Eugénie Le Sommer (OL), Clara Mateo (Paris FC), Vicki Becho (OL), Naomie Feller (Real Madrid).

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Le classement des Bleues sera disponible une fois que le tournoi aura commencé.

La Jamaïque, classée 43ème au classement FIFA, participe à sa deuxième Coupe du monde consécutive. En 2019, elle avait perdu tous ses matchs. A sa décharge, la poule était particulièrement relevée (Australie, Brésil et Italie). L'équipe est dirigée par le sélectionneur Lorne Donaldson, ancien footballeur jamaïcain et entraîneur expérimenté. Elle a assuré sa qualification au Mondial 2023 grâce à son succès 4-0 contre Haïti, le 11 juillet 2022. Parmi les joueuses clés, Khadija Shaw, la meilleure buteuse de l'équipe notamment passée par les Girondins de Bordeaux, détient le record du plus grand nombre de sélections (38) et de buts marqués pour la Jamaïque (56). Jody Brown, jeune attaquante prometteuse de 21 ans qui compte déjà 25 capes pour 13 réalisations, fait également partie des talents à suivre de près. Les Reggae Girlz ne seront pas favorites face à la France, mais elles ne seront pas pour autant à prendre de haut.

Quatre petites places derrière l'Equipe de France au classement FIFA, les Brésiliennes n'ont jamais remporté la Coupe du monde contrairement à leurs homologues masculins qui sont recordman en la matière (5). Mais elles prendront part à leur 8ème édition d'un Mondial, en essayant de faire encore mieux qu'en 2007, édition durant laquelle elles avaient été finalistes. En 2019, les Françaises, qui jouaient à la maison, les avaient battu 2-1 en huitièmes de finale du Mondial. Sans doute un souvenir encore douloureux pour les joueuses entraînées par la Suédoise Pia Sundhage, qui chercheront à prendre leur revanche ! Plus récemment, elles en ont eu l'occasion lors du Tournoi de France 2022, mais elles se sont de nouveau inclinées sur le score de 2 buts à 1. Vainqueurs de la Copa America 2022, elles n'ont pas eu besoin de passer par les phases de qualifications pour participer à cette Coupe du monde. Lors de leur match de préparation du 2 juillet dernier face au Chili, elles se sont imposées sur le score sans appel de 4 à 0.

Les Panaméennes, qui sont classées 57èmes au classement mondial de la FIFA, ont décrochées leur billet pour la phase finale de la Coupe du monde en remportant leur match de barrage contre le Paraguay (1-0), le 23 février dernier, grâce à une réalisation signée Lineth Isabel Cedeno Valderrama (75ème). Plus récemment, le 29 juin, les joueuses coachées par Ignacio Quintana ont subi une lourde défaite contre l'Espagne (7-0) alors qu'elles avaient, de façon quelque peu cocasse, battu la modeste formation de Gibraltar sur le même score trois jours plus tôt. Pour leur première participation à un Mondial, elles feront office de Petit Poucet. Mais elles ne sont pas là non plus par hasard donc attention à ne pas penser que le match sera joué d'avance…

Après une modeste carrière de footballeur, Hervé Renard s'est lancé en tant qu'entraîneur à partir de 1999. Il s'est fait connaître pour ses succès en tant que sélectionneur d'équipes nationales africaines. En 2012, il a mené l'équipe nationale de la Zambie à la victoire lors de la Coupe d'Afrique des nations, ce qui constituait une première pour le pays. Trois ans plus tard, il remporte de nouveau le prestigieux trophée continental mais cette fois avec les Eléphants de la Côte d'Ivoire. S'il n'a jamais connu un franc succès lors de ses passages dans les clubs de l'hexagone (FC Sochaux, LOSC), ses performances en tant que sélectionneur sont notables. A la tête du Maroc entre 2016 et 2019, il participe notamment au Mondial 2018, échouant toutefois au premier tour avec un seul point au compteur.

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Devenu ensuite sélectionneur de l'Arabie Saoudite, il parvient à marquer les esprits au Mondial 2022 grâce à sa victoire contre l'Argentine (1-2), futur vainqueur, même s'il perdra les deux rencontres suivantes. Sa nomination surprise en lieu et place de Corinne Diacre, qui était en poste depuis 2017, est intervenue le 31 mars dernier. Il n'a donc eu qu'un peu plus de 3 mois et demi pour se mettre dans la peau de son nouveau costume – une première pour lui avec une équipe féminine – et préparer ce Mondial dont le démarrage est désormais imminent. Depuis sa nomination, il a dirigé trois rencontres pour autant de succès (5-2 contre la Colombie, 2-1 face au Canada et plus récemment 0-3 en Irlande), avant une défaite contre l'Australie (0-1) juste avant le Mondial.

La capitaine des Bleues

Si le Mondial 2019 à la maison n'a pas été couronné de succès (les Bleues avaient été éliminées en quarts de finale), la suite a été tout encourageante sur le plan des résultats sportifs. Lors de l'Euro 2022, les Françaises n'ont échoué qu'en demi-finale, face à l'Allemagne (2-1). Même si elles espéraient mieux, elles avaient enfin réussi à passer les quarts de finale, un cap qui leur faisait défaut depuis les JO de Londres 2012. Depuis ce championnat d'Europe de l'été dernier, elles ont disputé 9 rencontres, pour un bilan très honorable de 7 victoires, un nul et une défaite. Même si les choses n'ont pas été aussi fluides sur le plan extra-sportif en raison des relations tendues entre Diacre et certaines cadres, puis le départ de la sélectionneuse, les Bleues ont toutes les cartes en main pour briller lors de ce nouveau Mondial. Jeudi dernier en Irlande, elles se sont imposées sur le score sans appel de 3 à 0 grâce à un doublé de la jeune Maëlle Lakrar (23 ans) et un but de l'inusable Eugénie Le Sommer (34 ans). De bon augure malgré l'ultime défaite contre l'Australie.

1er entrainement à Melbourne ⚽️🚩#FiersdetreBleues pic.twitter.com/vooa7pnFJJ

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Absentes des 3 premières éditions, les Bleues ne participent à leur première Coupe du monde qu'en 2003. Elles seront éliminées dès le premier tour. En 2011, elles réalisent leur meilleure performance dans la compétition en échouant aux portes de la finale et en se classant quatrièmes. Deux ans plus tard, elles chutent en quarts de finale. En 2019, rebelotte. Mais le parcours reste honorable et même si elles ne sont pas allées au bout, elles sont parvenues à gagner l'amour du public. Alors certes, cette édition 2019 se déroulait dans l'Hexagone. Mais leurs belles performances et leur solidarité avaient réussi à toucher le coeur des Français. Sorties des poules en ayant fait carton plein (9 points sur 9 possibles), elles avaient ensuite pris le scalp des Brésiliennes (2-1) avant de tomber face au futur vainqueur, les Etats-Unis (2-0), de l'emblématique Alex Morgan.