Officiel Mercato - L’improbable destination choisie par Germain

Libre de tout contrat depuis la fin de son aventure à Montpellier, Valère Germain a décidé de quitter la Ligue 1 pour s'offrir un nouveau challenge à 33 ans.

Lancé dans le grand bain du côté de l'AS Monaco en 2011, Valère Germain aura marqué le championnat de France. En douze saisons dans l'Hexagone, l'attaquant a notamment dépassé la barre des 100 buts. 105 pour être précis, en 453 rencontres, respectivement sous les couleurs de l'ASM, de l'OGC Nice, de l'Olympique de Marseille et de Montpellier.

Après avoir passé l'intégralité de sa carrière en France, et même dans le sud de la France, le joueur de 33 ans, en fin de contrat avec le MHSC, a décidé de mettre les voiles et de traverser le globe pour ouvrir un nouveau chapitre. Il s'est engagé avec le Macarthur FC, franchise de A-League basée à Sydney.

Germain rejoint la lanterne rouge du championnat australien

Le natif de Marseille va retrouver l'ancien Lillois Mile Sterjovski, aux commandes du club et qui sort d'un exercice compliqué en A-League avec une douzième et dernière place en 2022-2023. Après l'officialisation de sa signature, Valère Germain a justifié son choix de rejoindre le championnat australien : “Il était temps pour moi et ma famille de découvrir une nouvelle expérience, de relever un nouveau défi.

Parfois moqué pour son manque d'efficacité lors de son passage à l'OM, le Français n'aura pas connu la même réussite que son père Bruno dans la cité phocéenne. Pour autant, beaucoup aurait aimé avoir sa carrière en Ligue 1, que ce soit en termes de statistiques individuelles, mais également sur le plan collectif. Germain a notamment été champion de France avec Monaco en 2017, vice-champion à deux reprises (2014 et 2020), mais aussi finaliste de l'Europa League en 2018 sous la tunique olympienne.

Il retrouvera notamment Damien Da Silva, l'ancien Lyonnais, qui s'est engagé avec le Melbourne Victory il y a quelques semaines.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.