Mercato - Garcia douche les espoirs de l’OM

Après un début de mercato assez calme, l'Olympique de Marseille a lancé les grandes manœuvres dans le sens des arrivées avec les signatures de Geoffrey Kondogbia et Renan Lodi. Iliman Ndiaye pourrait, quant à lui, débarquer dans les prochains jours.

Si certains avaient des doutes sur la capacité de l'OM à attirer de bons joueurs en raison de l'incertitude qui plane autour d'une qualification en Ligue des Champions, les deux premières recrues ont de quoi rassurer. Les pistes menant à Iliman Ndiaye et Pierre-Emerick Aubemeyang ont également de quoi séduire, même si le dossier du Gabonais sera sans doute difficile à conclure.

Comme chaque année, c'est plutôt dans le sens des départs que les dirigeants olympiens ont des difficultés. En effet, il est rare que Pablo Longoria et Javier Ribalta parviennent à réaliser des bénéfices sur leurs joueurs et cette intersaison ne déroge pas à la règle. L'OM a cédé Arek Milik pour 7 millions d'euros, Luis Suarez pour 8 millions et Nemanja Radonjic pour 1.5 million, tous en dessous de leur prix d'achat.

Garcia n'est pas intéressé par Maxime Lopez

Malgré tout, les Phocéens auraient pu compter sur un coup de pouce d'un de leurs anciens joueurs pour leur rapporter quelques millions supplémentaires : Maxime Lopez. En effet, lors de sa vente à Sassuolo, les Ciel et Blanc avaient inclus un pourcentage de 20% sur une éventuelle plus-value. Courtisé après deux bonnes saisons en Serie A, le milieu de terrain était notamment annoncé sur les tablettes du Napoli.

Malheureusement pour les Olympiens, Rudi Garcia lui-même a expliqué, en conférence de presse, que le champion d'Italie n'était pas intéressé par le profil du natif de Marseille : “Maxime Lopez ne correspond pas au profil de joueur que nous recherchons“, a-t-il simplement déclaré.

L'OM fait donc, pour l'instant, une croix sur une rentrée d'argent supplémentaire. On imagine que l'état-major marseillais ne misait pas trop sur ces quelques millions de toute façon.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.