Isco agressé par Monchi

Fin 2022, Isco a quitté le FC Séville après seulement 19 petits matchs disputés avec le club andalou. Pour Marca, il est revenu sur cette fin d'aventure particulièrement houleuse.

Libre depuis qu'il a quitté Séville en décembre 2022, Isco est à la recherche d'un nouveau challenge, à 31 ans et après avoir passé neuf ans sous la tunique du Real Madrid. En attendant de trouver un nouveau point de chute, le milieu de terrain s'est longuement livré à nos confrères espagnols de Marca.

Il est notamment revenu sur cette grosse altercation avec Monchi, directeur sportif du récent vainqueur de la Ligue Europa : “Je suis donc allé lui parler et je lui ai dit : ‘Écoute, Monchi, tu n'es pas honnête avec moi ni avec les gens à qui tu racontes des choses. Je veux rester et vous dites que je veux partir'. Et là, il y a eu un petit conflit‘, s'est-il remémoré dans un premier temps.

“Il s'est approché de moi et m'a pris par le cou”

Et l'international espagnol de poursuivre : “Je lui ai dit qu'il était le plus grand menteur que j'ai rencontré dans le monde du football et il m'a agressé. Il s'est approché de moi, m'a pris par le cou, nous nous sommes éloignés l'un de l'autre et ils ont dû nous séparer complètement. Après cela, je ne voulais en aucun cas rester là. Je ne pouvais pas me sentir à l'aise dans un club où le directeur sportif m'agresse et où personne ne s'excuse. Ni pour l'agression, ni pour tous les mensonges qu'il divulguait. Alors, j'ai oublié mon contrat et je suis parti. Je sais que Monchi et le club traversaient des moments délicats, mais franchir la barrière de la violence n'est pas quelque chose que je peux laisser faire.

Enfin, il a expliqué être à la recherche d'un challenge sportif qui lui correspond, admettant avoir refusé des offres venues du Golfe : “Je cherche une équipe avec un projet compétitif, qui essaie de pratiquer un bon football. Je ne donnerai jamais la priorité à l'argent, sinon je ne serais pas allé à Séville. J'ai reçu de nombreuses offres du Qatar et de l'Arabie saoudite, avec des sommes importantes, mais je veux jouer, être compétitif et m'amuser.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.