Mercato - OM : Clauss sur les tablettes d’un cador européen ?

Auteur d'une saison convaincante sous la tunique de l'Olympique de Marseille, Jonathan Clauss aurait tapé dans l'œil d'un grand club.

Malgré un coup de mou suite à sa non-sélection à la Coupe du Monde, Jonathan Clauss a produit une première saison encourageante à l'OM. Recruté pour 7,5 millions d'euros en provenance du RC Lens, l'Alsacien a pris part à 42 rencontres toutes compétitions confondues, pour 2 buts et 12 passes décisives. Aligné dans un rôle de piston sous les ordres d'Igor Tudor, le Français devra se transformer en un latéral plus “classique” dans le 4-4-2 de Marcelino.

Un temps annoncé sur le départ, Clauss avait rapidement mis fin à cette rumeur en fin de saison : “J'en ai discuté avec tout le monde. Il n'y a pas de raison que je parte. À moins de quelque chose d'extraordinaire, je serai là cet été.” Et si quelque chose d'extraordinaire venait finalement à se présenter pour l'ancien Sang et Or ?

Clauss en partance cet été ?

Selon les informations de La Provence, le latéral serait sur la short-list d'un grand club européen, dont le nom n'a pas filtré. Malgré tout, le quotidien régional croit savoir que Clauss n'a pas dans l'idée de quitter la cité phocéenne seulement une année après son arrivée.

Lors du mercato hivernal, c'est l'Atlético Madrid qui s'était montré intéressé par l'international français. Les Colchoneros seraient-ils revenus à la charge quelques mois plus tard ? Difficile à dire, mais il semble également peu probable que l'Olympique de Marseille soit ouvert à l'idée de se séparer de son joueur de 30 ans.

Pour rappel, les Marseillais ont grandement besoin de renforcer les côtés de leur défense. Avec les retours de prêt de Nuno Tavares et Issa Kaboré, Marcelino ne compte qu'un seul arrière gauche (Renan Lodi) et qu'un seul arrière droit (Jonathan Clauss) dans son effectif. Pour pallier ce manque, l'OM aurait notamment coaché le nom de Joakim Mæhle.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.