Le coach du Panathinaïkos prévient l’OM

À quelques heures de défier l'Olympique de Marseille, Ivan Jovanovic, l'entraîneur du Panathinaïkos, s'est confié sur le duel qui attend ses hommes face aux Phocéens.

Vainqueurs du Dnipro lors du deuxième tour préliminaire de Ligue des Champions (1-3 puis 2-2), les Grecs reçoivent l'OM avec davantage de certitudes que leurs homologues marseillais, qui n'ont disputé que des matchs amicaux jusqu'à présent, terminant d'ailleurs par une défaite à domicile face au Bayer Leverkusen (1-2).

De passage en conférence de presse, l'entraîneur serbe du Pana a expliqué se méfier de la qualité des hommes de Marcelino. Pour autant, il n'entend pas renier ses principes et espère faire un bon résultat ce mercredi soir : “On ne va pas changer notre manière de jouer même si on affronte une belle équipe. Notre rêve est de développer notre jeu pour passer ce tour.

“On a beaucoup à perdre”

Conscient que l'OM s'est renforcé durant l'intersaison, Jovanovic estime que son équipe ferait une erreur si elle se concentrait exclusivement sur les joueurs offensifs, tels que Pierre-Emerick Aubameyang : “Nous connaissons l’OM, cette année, je pense que l’équipe sera bien plus forte qu’avant. Ils n’ont pas qu’Aubameyang et Ndiaye, ils ont une bonne défense et une bonne attaque. Nous devrons être bien disciplinés, concentrés pour obtenir le meilleur résultat. On ne va pas aborder la rencontre décontractés, on a beaucoup à perdre parce qu’on veut continuer dans ce Hollywood du foot européen.

De son côté, Sebastian Palacios ne croit pas que le Panathinaïkos soit en dessous de son adversaire du jour : “C’est un match important pour nous, on sait que Marseille est une grande équipe, on les a bien étudiés en vidéo. On peut rivaliser contre tout le monde et notre objectif est d’être en poule de Ligue des champions. L’OM a de grands joueurs, mais il ne faut pas oublier qu’ils vont jouer contre le Panathinaïkos. Nos supporters ont toujours été là pour nous, on essaiera avec leur aide d’être à 100%.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.