OM : Marcelino ne digère pas la contre-performance à Metz

Comme face au Panathinaïkos, l’Olympique de Marseille a laissé échapper une victoire qui lui tendait les bras face aux Messins (2-2).

Les matchs se suivent et se ressemblent pour les Olympiens. Rapidement devant au score grâce au jeune Emran Soglo, les hommes de Marcelino pensaient avoir inscrit le but du break avant que la VAR, de manière assez incompréhensible, ne vienne annuler la réalisation de Valentin Rongier. De quoi faire resurgir de vieux démons.

Quelques minutes plus tard, le FC Metz a été réduit à dix après une grosse faute de Lô, mais les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubemeyang ne sont pas parvenus à en profiter, concédant le match nul malgré de très nombreuses situations (17 tirs et 30 centres). En zone mixte, le coach espagnol de l’OM n’a pas caché son amertume.

“J’ai rarement vu une telle malchance”

Le match aurait dû pencher du côté de l'OM, regrette Marcelino. Il y a eu cinq minutes où on a encaissé deux buts, mais le foot se définit par avoir du succès et des occasions. Le foot est aussi un jeu de chance. Une équipe qui tire 22 fois et cadre seulement 5… La chance tournera. Dans sa carrière, j'ai rarement vu une telle malchance, alors que l'équipe méritait plus. Le sort s'écharne sur l'équipe, mais la situation changera avec du travail. C'est le début du championnat, mais je trouve qu'on aurait pu remporter plus sur les deux premiers matchs.

Le coach du promu, Lazlo Bölöni, a d’ailleurs également reconnu, à demi-mots, que les Marseillais méritaient de repartir avec les trois points : “C'est le point du caractère, de la volonté, estime l’entraîneur des Grenats. On a été présent dans la tête et physiquement. Après, sans doute qu'on a fait pas mal d'erreurs. On récupérait la balle et on dribblait un peu trop. On a souffert sur les contres. Ensuite, on en voulait, on était là, mais ceux qui avaient les occasions, c'étaient les Marseillais. Nous, on ne terminait pas nos actions. On s'arrêtait à 20 mètres et on faisait une passe de trop.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.