OM : Nasri va à contre-courant

Malgré de bonnes choses dans le jeu au match retour, l'Olympique de Marseille n'est pas parvenu à se sortir du piège tendu par le Panathinaïkos au troisième tour préliminaire de Ligue des Champions.

Après l'élimination face aux Grecs en milieu de semaine, les critiques n'ont pas tardé à pleuvoir sur l'Olympique de Marseille, certains étant déjà prêts à condamner la totalité de la saison de l'OM dès la mi-août. Sur son compte Twitter, Daniel Riolo avait notamment écrit : “Faut être lucide et se taire : c’est une catastrophe ! Le mercato de malade, il est où ?

D'autres consultants restent néanmoins plus mesurés et préfèrent voir le verre à moitié plein. C'est le cas de Samir Nasri qui, dans le Canal Football Club ce dimanche, a estimé que les hommes de Marcelino étaient en progression et qu'un beau parcours en Ligue Europa était à la portée des Phocéens.

“Je préfère que le club fasse un vrai parcours en Ligue Europa”

C’est vrai que pour les finances du club, c’est mieux d’être en Ligue des Champions, concède le joueur formé à Marseille. Mais si l’OM avait été en C1 cette saison, il ne l’aurait pas gagnée. Donc, je préfère que le club fasse un vrai parcours en Ligue Europa, une demi-finale ou une finale, plutôt que de jouer la phase de poules de C1, finir 4e et ne plus jouer la Coupe d’Europe derrière. Ils ont un effectif taillé pour la jouer cette saison, parce que tous les postes sont quasiment doublés. Sur ce que je vois du début de saison, d’accord, il n’y a pas la qualification, mais je vois des signes encourageants.

L'Olympique de Marseille tentera de se rappeler au bon souvenir de son parcours en 2018, sous la coupe de Rudi Garcia. Après avoir sorti Salzbourg et le RB Leipzig, les Olympiens s'étaient inclinés en finale de l'Europa League face à l'Atlético Madrid.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.