PSG : Riolo remet en cause le choix du capitaine

Le vote du vestiaire parisien a rendu son verdict est Marquinhos va conserver le brassard du Paris Saint-Germain cette saison. Kylian Mbappé pointe au quatrième rang.

La démocratie a parlé et a confié le rôle de capitaine à Marquinhos, qui occupait déjà cette fonction sous les ordres de Christophe Galtier la saison dernière. En cas d'absence de l'international brésilien, c'est Danilo Perreira qui récupèrera le brassard, puis Presnel Kimpembe et enfin Kylian Mbappé.

Un classement qui a évidemment fait débat, principalement en raison de la position de l'ancien de Bondy, pas vraiment plébiscité par ses partenaires. Son désir de quitter le club a-t-elle pesé dans la balance ? Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo s'est plutôt étonné des joueurs qui ont été choisis avant lui.

“Aucun des trois n'est un titulaire en puissance”

Les trois qui sont devant Mbappé ne sont pas des titulaires, mais ils doivent être capitaines ? s'est étonné l'éditorialiste dans l'After Foot. Marquinhos va probablement s’en aller ou il n’est peut-être même plus titulaire, Kimpembe, on ne sait pas s’il sera titulaire, et Danilo ne l’a jamais été. Les trois qui ne sont pas des titulaires en puissance doivent donc être capitaines, c’est ça votre raisonnement ? Danilo a d’énormes qualités, mais comme aucun des trois n’est titulaire en puissance, je trouve qu’un titulaire indiscutable doit être capitaine, parce que sinon tu vas avoir un problème concret. Les trois, ça me parait bizarre, parce qu’aucun n’est titulaire.

Le journaliste a ensuite pointé du doigt le traitement réservé à Kylian Mbappé dans l'Hexagone : “Je regrette que le meilleur joueur français et probablement l’un des cinq meilleurs joueurs de tous les temps du football français soit bâché par une partie de la population.

Pour rappel, Didier Deschamps a, de son côté, confié le brassard de capitaine à Kylian Mbappé en équipe de France, après l'annonce de la retraite internationale d'Hugo Lloris.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.