PSG : un champion du monde voit un Mbappé fragilisé

Contrairement à l'équipe de France, Kylian Mbappé n'a pas été nommé capitaine du Paris Saint-Germain. Marquinhos conserve le brassard.

Quatrième des votes réalisés par le vestiaire pour élire les capitaines de la saison 2023-2024, Kylian Mbappé ne portera le brassard que si Marquinhos, Danilo Perreira et Presnel Kimpembe ne sont pas sur la pelouse. Ses volontés de départ ont peut-être pesé dans la balance au moment où ses partenaires ont fait leur choix, à bulletin secret.

Pour Christophe Dugarry, il ne s'agit pas d'un vote anecdotique, mais bien d'un désaveu pour le champion du monde 2018, comme il l'a confié sur les ondes de RMC : “Les joueurs du PSG préfèrent avoir Danilo que Mbappé comme capitaine. C'est un énorme désaveu pour Mbappé, estime l'ancien joueur des Girondins. Il nous a fait des pieds et des mains pour être capitaine en équipe de France et il voulait aussi l'être au PSG. Il veut toujours être le n°1, le leader, le buteur, le tireur pour les pénalties et les coup-francs. Il est comme ça. Il est formaté pour ça.

“Même si tu sais que tu n'as pas que des amis…”

Selon le consultant, Mbappé avait clairement pour objectif d'être élu par ses partenaires : “Le vote est clair, c'est un désaveu pour Mbappé. Il est parmi les autres. Tu te présentes pour être capitaine, tu es élu quatrième. Même si tu sais que tu n'as pas que des amis, tu participes à un vote, c'est pour le gagner. C'est un énorme désaveu.

Dans une grosse dizaine de jours, Kylian Mbappé retrouvera son rôle de capitaine avec l'équipe de France, lui qui a hérité du brassard (par choix de Didier Deschamps) suite à la retraite internationale d'Hugo Lloris. Début septembre, les Bleus recevront l'Irlande dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024, avant de disputer un match amical en Allemagne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.