Mercato - Tuchel envoie un joueur à Liverpool

En déficit au milieu de terrain, Liverpool a pioché au Bayern Munich pour renforcer ce secteur de jeu. Après Alexis Mac Allister et Dominik Szoboszlai, Jürgen Klopp compte une autre recrue dans l'entrejeu.

Durant l'été, le milieu de terrain de Liverpool s'est déplumé avec les départs de Fabinho, Jordan Henderson ou encore James Milner. L'objectif prioritaire pour les Reds était donc de renforcer ce secteur de jeu et c'est désormais chose faite puisqu'en plus de Mac Allister et Szoboszlai, le club de la Mersey va s'attacher les services d'un international néerlandais : Ryan Gravenberch.

Pour l'arracher aux griffes du Bayern Munich, les dirigeants de Liverpool ont déboursé une quarantaine de millions d'euros. Une opération rendue possible par la volonté du joueur, qui n'était pas satisfait de son temps de jeu en Bavière, comme l'a confié Thomas Tuchel en conférence de presse ce vendredi.

“Il n'était pas satisfait de sa situation”

Milieu relayeur, le joueur de 21 ans ne parvenait pas à trouver sa place dans le 4-2-3-1 de l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain : “Pour moi, c'est un milieu de terrain box-to-box, un joueur offensif, tranche Tuchel. Le principal problème pour lui est que nous ne jouons pas vraiment avec un n°8 dans notre système 4-2-3-1. Et nous avons l'embarras du choix en attaque, avec des joueurs très expérimentés. Ryan est un joueur très gentil, travailleur et impliqué. Il n'était pas satisfait de sa situation. Il voit à Liverpool la possibilité de se battre pour une place au poste de numéro 8 dans un 4-3-3. Cela fait un moment qu'il veut partir. Une offre est arrivée et nous en avons discuté. Ce n'est pas encore fait, mais l'issue est claire.

En Premier League, Ryan Gravenberch tentera de marcher dans les traces de son compatriote Georginio Wijnaldum, qui avait explosé chez les Reds avant de rejoindre le PSG en 2021, pour les résultats que l'on connait.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.