OM : Papin fait le bilan du début de saison

Même si l’Olympique de Marseille demeure toujours invaincu en Ligue 1, le début de saison des Phocéens reste malgré tout mitigé.

Éliminé dès le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions par le Panathinaïkos et reversé en Europa League, l’OM a redressé la barre en championnat, avec deux victoires et deux nuls qui lui permettent, après quatre journées, d’occuper la deuxième place de Ligue 1.

Pour autant, les hommes de Marcelino sont toujours en rodage et le jeu proposé n’est logiquement pas encore à la hauteur. Ce vendredi, sur la pelouse du FC Nantes, les Olympiens ont reproduit les mêmes erreurs qu’à Metz et se sont arrêté de jouer après avoir ouvert le score et alors que l’adversaire était en infériorité numérique. Après la rencontre, Jean-Pierre Papin a réagi à cette contre-performance : “C’est dur pour nous, reconnaît le Ballon d’Or 1991. On avait fait l’entame qu’il fallait. Il faut quand tirer un grand coup de chapeau à cette équipe de Nantes qui n’a pas reculé et qui a continué de jouer haut avec ses armes. C’est sûr qu’on a beaucoup porté le ballon sans frapper au but, ce que je regrette.

“Il faut se réhabituer à autre chose”

Interrogé par nos confrères de Prime Video, il a ensuite pris un peu de recul et s’est confié sur le début de campagne de l’OM : “On vient de changer énormément de joueurs, de coach et également d’organisation, poursuit l’ancien attaquant. Ce n’est pas simple à mettre en place, il faut se réhabituer à autre chose. On est en progrès de match en match. On a bien commencé avec un très beau premier quart d’heure et on est retombé dans nos travers. On est reparti en deuxième mi-temps avec plus d’envie et de volonté. On va se satisfaire de ce point. 8 points après 4 journées, 2 victoires à la maison et 2 nuls à l’extérieur. Pour un début de saison avec un tout nouvel état d’esprit, c'est pas mal.”

Après la trêve internationale, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang recevront Toulouse au stade Vélodrome, mais le calendrier va rapidement se corser avec des déplacements à l’Ajax Amsterdam, à Paris et à Monaco.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.