OM : Marcelino laisse un prédécesseur perplexe…

Même si l'Olympique de Marseille est invaincu en Ligue 1 au bout de quatre journées, l'équipe de Marcelino ne parvient pas à convaincre dans le jeu.

Ce vendredi, en ouverture de la quatrième journée de Ligue 1, les Olympiens avaient tout pour repartir avec les trois points de la Beaujoire. Après voir inscrit un but au bout de quatre minutes de jeu et en supériorité numérique pendant 80 minutes, l'OM a pourtant bafouillé son football et a concédé le nul (1-1). Une performance qui n'est pas sans rappeler le déplacement à Metz, où les hommes de Marcelino avaient également vu les locaux revenir, à dix contre onze.

Outre le résultat, le jeu proposé par les Phocéens n'est pas encore à la hauteur. À Nantes, l'OM a réalisé un très bon premier quart d'heure avant de s'éteindre. Elie Baup comprend que les supporters olympiens ne soient, pour l'instant, pas satisfaits de ce qu'ils voient, comme il l'a confié à nos confrères de La Provence.

“Les supporters ont l'impression que c'est trop classique”

De manière générale, si tu n’as pas un certain sens du spectacle, une forme de folie avec de l’intensité, les supporters et ceux qui aiment le foot ont l’impression que ça ronronne, que c’est trop classique, presque de se faire chier“, estime le technicien français.

De plus, l'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux n'est pas persuadé que le 4-4-2 soit forcément une bonne formule : “La principale difficulté de ce système, c'est l'intérieur du jeu.  Avec des profils d'ailiers, les milieux défensifs ont 40 mètres d'espace devant eux et lorsque l'attaquant décroche, il est toujours dos au jeu. Il faut absolument qu’un des deux milieux monte pour apporter le surnombre, créer les décalages, trouver les espaces. Mais quand tu te retrouves face à une équipe en 4-3-3, tu es dans la merde ; il faut qu’un des attaquants descende d’un cran. Enfin, c'est la théorie du jeu, mais aussi la réalité.” L'OM version Marcelino va devoir montrer plus.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.