Di Meco s’impatiente avec Marcelino

Malgré des débuts réussis en Ligue 1 sur le plan comptable, l'Olympique de Marseille peine à convaincre dans le jeu depuis l'arrivée de Marcelino.

Hormis lors du match retour face au Panathinaïkos, les Olympiens ont été très poussifs depuis le début de la saison et le jeu mis en place par le nouvel entraîneur espagnol est pour l'instant loin d'être flamboyant. Sur la pelouse du FC Nantes ce week-end, les coéquipiers de Valentin Rongier ont livré quinze très belles premières minutes, puis plus rien.

L'OM est encore en rodage, comme beaucoup d'équipes de Ligue 1 d'ailleurs, mais l'impatience commence tout de même à se faire sentir dans la cité phocéenne, notamment au niveau du jeu proposé. En tant que consultant, mais surtout supporter olympien, Eric Di Meco s'est positionné sur le schéma de jeu mis en place par Marcelino. Un 4-4-2 que ne parvient pas à convaincre le champion d'Europe 93, comme il l'a confié sur les ondes de RMC.

“Un système un peu âgé et sans surprise pour l'adversaire”

Première chose : il faut faire attention au jugement hâtif, parce qu'on peut ravaler rapidement ce que l'on a dit. Pour autant, tu ne peux pas empêcher les supporters de commenter ce qu'il voit, c'est à dire un 4-4-2 à l'ancienne qui semble passé de mode et on se rend compte que quand tu as, dans les couloirs, deux joueurs exclusivement offensifs, tu es vite en difficulté, analyse l'ancien latéral gauche. Ce système semble un peu âgé et sans surprise pour l'adversaire. C'est facilement identifiable et pour l'instant, c'est un système un peu ennuyeux. Moi, je m'ennuie un peu devant les matchs de l'OM. C'est quand même quelque chose qui est important la notion de plaisir devant la TV. La chance, c'est que d'autres sont aussi en difficulté donc tu es deuxième du championnat. Avec la Ligue Europa qui arrive rapidement, il va falloir montrer beaucoup plus. Après, évidemment, on ne va pas tuer quelques au bout de quatre matchs.

Un calendrier corsé arrive pour l'OM avec notamment des déplacement à Paris, à Monaco et à l'Ajax après la trêve.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.