Dans les prochaines heures, le Paris Saint-Germain devrait officialiser le départ de Marco Verratti vers le club qatari d'Al-Arabi, après onze ans sous la tunique parisienne.
Après les départs de Neymar et Lionel Messi, une page encore plus importante du PSG est proche de se tourner avec le départ du milieu de terrain transalpin. Arrivé au début de l'ère qatarie en provenance de Pescara en 2013, Marco Verratti a disputé la totalité de sa carrière en Ligue 1, mais symbolise également les nombreux échecs parisiens sur la scène européenne.
Alors que l'Italien s'apprête à rejoindre Al-Arabi, Daniel Riolo s'est exprimé dans l'After Foot sur le départ du milieu défensif qu'il a pris en grippe depuis quelques années : “Je ne lui ai jamais souhaité de mal, explique l'éditorialiste sur les ondes de RMC. Les gens ne comprennent pas, ils pensent que c’était moi qui étais borné, en fixette. Ce n’est pas moi qui suis borné, ce sont eux qui n’ont pas voulu ouvrir les yeux pendant toutes ces années où je disais : ‘regardez bien ce qui se passe, il n’est pas fort comme vous dites, vous vous trompez, vous vous êtes mis le doigt dans l’œil'. Voilà, ça se termine comme ça et ça se termine tristement.”
“Petit prétentieux”
Et le journaliste de poursuivre : “Eux étaient là à fantasmer sur ce joueur, ses performances, sur quelqu’un qui joue 50% des matchs, qui n’est pas professionnel, qui n’a pas d’hygiène de vie, poursuit Riolo. C’est grave de ne pas être professionnel et de ne pas avoir d’hygiène de vie. C’est un mec que j’ai adoré quand il a signé au PSG, et je le surkiffais pendant les cinq années qui ont suivi. Il ne faut pas me la faire à l’envers. Eux ont continué à ne pas vouloir voir ce qui se passait, la vérité, les performances, le niveau global de l’équipe et le sien.”
🗣💬 @DanielRiolo : "Il y a un entraîneur qui a décidé du départ de Verratti. Tous ces gens pensaient que cet entraîneur se mettrait à genou devant lui. Ce n'est pas moi qui suis borné, c'est eux qui n'ont pas ouvert les yeux pendant toutes ces années." pic.twitter.com/VRLlt13KFY
— After Foot RMC (@AfterRMC) September 6, 2023
Enfin, le chroniqueur vedette de l'After est revenu sur les raisons qui lui ont fait perdre définitivement patience avec Marco Verratti : “Je l’ai kiffé pendant cinq ans et j’étais prêt à lui pardonner quand il n’était jamais là, conclut-il. Mais au bout d'un moment, il y a eu un ras-le-bol qui a tourné à la trahison. Je ne supporte plus le gars qui est dehors tout le temps, qui clope sans arrêt, qui bouffe n’importe quoi, qui passe plus de temps dans les hôtels de luxe et il ne fait rien pour son club. Je n’aime pas les joueurs qui trahissent. De plus, il y a des mecs comme Pastore avec une dimension romantique à être humble. Verratti n'est pas sympa. Au contraire de Verratti, Pastore fait l'unanimité de façon absolue parce que tu te souviens de sa classe et de sa gentillesse. L'autre, c'est un petit prétentieux qui, en plus, ratait les matchs quand tu comptais sur lui, il était défaillant mentalement et c'est pire que tout. Verratti jouissait d'un statut. Quand les entraîneurs, comme Emery, ont essayé de le changer, il a fait la gueule, il a pourri l’entraîneur.“