Durant l'été, les dirigeants de l'Olympique de Marseille ont recruté deux joueurs de l'Atlético Madrid : Geoffrey Kondogbia et Renan Lodi. Les deux sont des titulaires en puissance avec Marcelino.
Suite au départ d'Igor Tudor en fin de saison dernière, Pablo Longoria et Javier Ribalta ont décidé de miser sur Marcelino, ancien coach de Bilbao, pour prendre sa succession. Adepte du 4-4-2, le technicien espagnol a une philosophie de jeu qui tranche avec son prédécesseur et les dirigeants marseillais ont donc décidé de recruter des profils en adéquation avec son système. Le retour de prêt de Nuno Tavares a notamment conduit l'OM à recruter Renan Lodi en provenance de l'Atlético Madrid.
De passage en conférence de presse ce vendredi, le latéral gauche a donné les clés de son adaptation rapide : ” Ça a été rapide, reconnaît-il. J'aime cette ville, ce club. Ma famille se sent bien. Mes amis aussi. On a des supporters magnifique. Le staff est là pour parler avec nous. Comme ça, c'est facile de pouvoir donner le meilleur. Je me sens très bien, je peux montrer ma valeur.”
🎙 Renan Lodi « 𝑱’𝒂𝒊𝒎𝒆 𝒍𝒆 𝒄𝒍𝒖𝒃 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆. 𝑴𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒊𝒄𝒊. 𝑳𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒎𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔. 𝑳𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒇𝒇 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒗𝒆𝒖𝒕 𝒅𝒖 𝒃𝒊𝒆𝒏. 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒇𝒂𝒄𝒊𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕… pic.twitter.com/hC0SSnFZ9N
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) September 15, 2023
Deux entraîneurs au tempérament opposé
Interrogé sur sa relation avec Marcelino, le Brésilien a ensuite fait une comparaison avec son ancien coach, Diego Simeone, connu pour être plus volcanique (et qui serait sans doute à son aise dans la cité phocéenne) que l'Espagnol : “J'ai connu Marcelino en Liga, rappelle le joueur de 26 ans. Il cherche à obtenir le meilleur de chacun de ses joueurs. C'est un entraîneur que j'apprécie, je vais beaucoup apprendre avec lui. Il est un peu différent de Diego Simeone. Je peux dire que Simeone est quelqu'un qui vibre beaucoup. Marcelino est plus tranquille. Il parle beaucoup avec les joueurs.”
L'ancien Colchoneros s'est également livré sur son enfance difficile au Brésil, non sans quelques larmes : “Mes grands-parents n'avaient pas d'argent. Dans ces cas on se tourne vers la drogue ou le foot. Il a fallu choisir. J'ai choisi le foot mais il fallait de l'argent donc je prenais toutes sortes de bouteilles vides pour des consignes et je les vendais. Cela m'a aidé. Ce n'était pas facile. Ce travail a récompensé tout cela. Je suis très conscient de là où je viens.“