OM : Vitinha dévoile son mentor à Marseille

En ce début de saison, Vitinha est l’un des hommes forts de l’Olympique de Marseille, malgré son statut de joker de luxe sur les six premiers matchs.

Il l’a lui-même répété à plusieurs reprises : c’est un nouveau Vitinha que les supporters vont découvrir durant cette campagne 2023-2024. Dès les premières semaines de compétition, on a déjà pu observer que ce ne sont pas des promesses en l’air de la part du Portugais. Bien que Marcelino ait aligné à plusieurs reprises un duo d’attaque composé de Pierre-Emerick Aubameyang et Iliman Ndiaye, c’est bien Vitinha qui a laissé la meilleure impression depuis le début de la saison.

Auteur de deux buts en six matchs (dont deux titularisations), il a dynamité le secteur offensif à chacune de ses entrées, notamment face à Brest, où il est impliqué sur le deuxième but olympien seulement quelques secondes après son entrée. Le fait d’avoir pu réaliser une vraie préparation n’est sans doute pas étranger aux performances de l’ancien de Braga. Selon Vitinha, une personne a également joué un grand rôle dans son retour en forme.

“Cette aide me permet de me sentir mieux”

Il s’agit de Jean-Pierre Papin, Ballon d’Or 1991 et ancienne gloire de l’OM, comme l’a confié le joueur de 23 ans à nos confrères de Maritima : “J’apprends beaucoup à son contact, reconnaît Vitinha. Il discute beaucoup avec moi, un joueur de son niveau a beaucoup de choses à m’apprendre. Cela va beaucoup m’aider et cela m’a déjà aidé. Je dois être à l’écoute. Après le dernier match, il a longuement discuté avec moi sur de nombreuses actions avec un support vidéo. Je l’en remercie, cette aide me permet de me sentir mieux, cela me fait évoluer et grandir.

Durant son passage de six saisons dans la cité phocéenne, JPP a disputé 275 matchs toutes compétitions confondues et a inscrit 182 buts.  C’est face à son équipe du Milan AC que l’OM remporte la Ligue des Champions 1993. Sous la tunique olympienne, Papin remporte tout de même quatre titres de Champion de France (1989, 1990, 1991, 1992) et une Coupe de France (1989).

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.