La surprenante explication de Genesio sur les difficultés rennaises

Ce samedi, le Stade Rennais a concédé un nouveau match nul, cette fois-ci face au LOSC (2-2), le quatrième consécutif en cinq journées de Ligue 1.

Menés 2-0 à vingt minutes de la fin du match, les hommes de Bruno Genesio sont parvenus à arracher un point face à Lille dans le cadre de la cinquième journée de Ligue 1. Le coach rennais était partagé sur ce résultat en conférence de presse : “Il y a deux lectures de ce match : la première, c’est qu’on a beaucoup de travail. Et la deuxième, c’est aussi quelques motifs de satisfaction parce que remonter deux buts face à une très bonne équipe de Lille, ça montre qu’on a du caractère et de la qualité“, a-t-il confié aux médias.

Alors que les Bretons avaient parfaitement entamé leur campagne en championnat avec une belle victoire face à Metz (5-1), ces derniers patinent depuis quatre journées, enchaînant des matchs nuls face à Lens, le Havre, Brest et donc Lille. Face à ces résultats décevants, Bruno Genesio a assumé sa part de responsabilités.

“Mes méthodes ont trop changé”

Pour expliquer l'état de forme de son équipe, la réponse est à aller chercher du côté des entraînements si l'on en croit l'ex-coach de l'Olympique Lyonnais : “On a eu un côté scolaire, c'est le mot, et là-dessus, je pense que nos méthodes d'entraînement ont peut-être trop changé depuis le début de saison, et qu'on manque un peu de fraîcheur et de liberté dans notre jeu, analyse le technicien français. On fait beaucoup de travail tactique, plus que les autres années, et du coup, et peut-être que lorsque les joueurs entrent sur le terrain, leur cerveau est très accaparé par ce qu'ils doivent faire et dans certaines situations, ça les bloque un peu.

Ce jeudi, les pensionnaires du Roazhon Park feront leur entrée en lice en Europa League contre le Maccabi Haïfa, avant de se déplacer à Montpellier le week-end prochain.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.