OM : l’avis tranché de Riolo sur la crise

À l'heure actuelle, la tendance ne semble pas être à un départ de l'Olympique de Marseille pour le président Pablo Longoria, même si la situation des dirigeants reste particulièrement floue.

Dans une interview parue ce jeudi matin, Pablo Longoria a affirmé ne pas avoir posé sa démission sur le bureau de Frank McCourt. Pour autant, la situation est loin d'être apaisée avec les groupes de supporters qui entendent garder le cap, comme ils l'ont encore réaffirmé dans un communiqué publié en fin de journée.

Sans pour autant prendre parti, Daniel Riolo s'est inquiété d'un possible départ du président espagnol de l'OM, qu'il considère être le meilleur dans l'exercice depuis Pape Diouf. “Encore une fois, je comprends le système, explique l'éditorialiste dans l'After Foot. Mais à l’intérieur de ce système-là, ne pas comprendre que Longoria est probablement le meilleur président que l’OM ait eu depuis Pape Diouf, qu’il connait le foot, qu’il a ramené l’OM en haut, qu’il a à nouveau rempli le Vélodrome…

“Griller cet homme-là, c'est une erreur”

Et le journaliste de RMC de poursuivre : “Je pense que griller cet homme-là, c’est une erreur. Que les supporters se considèrent comme importants à l’OM et qu’ils aient droit à des égards, je suis d’accord. C’est un club à part. Ce n’est pas un gros mot de dire qu’il y a un rôle social des associations de supporters dans la ville. Tu es obligé de tourner la tête et de fermer les yeux sur certaines choses. Dans le même temps, te mettre à dos et briser un président… Aujourd’hui, c’est un homme brisé, qui est profondément marqué. Qui, à mon sens, a le droit de se tromper parfois. Le début de saison n’est pas bon. Mais s’il partait, honnêtement, je sais ce que tu perds, je ne sais pas ce que tu vas gagner.

Dans cette situation, un camp devra forcément faire un pas vers l'autre. À moins que Frank McCourt ne s'inspire de ce qu'avait réalisé le Paris Saint-Germain avec le plan Leproux.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.