Même si Pablo Longoria affirme ne pas avoir donné sa démission à Frank McCourt, l'avenir du président de l'Olympique de Marseille demeure particulièrement flou.
Depuis la réunion houleuse qui s'est tenue lundi soir en présence des leaders de certains groupes de supporters de l'OM, Pablo Longoria et son directoire, menacés durant cet entretien, ont décidé de se mettre en retrait. Ils n'ont d'ailleurs pas effectué le voyage à Amsterdam pour accompagner l'équipe lors de son entrée en lice en Ligue Europa face à l'Ajax ce jeudi soir (3-3).
“On nous a dit : ‘Démissionnez tous les quatre, sinon c’est la guerre.' Avec beaucoup d'agressivité” a déclaré le président espagnol à nos confrères de La Provence, assurant également qu'il n'envisageait pas de démissionner : “Je n'ai pas proposé ma démission à Frank McCourt. Malgré tout ce qu'on dit sur moi, je ne suis pas quelqu'un qui regarde ses intérêts personnels. Si je suis mêlé à tout ça, c'est parce que je suis le président de l'OM. Je représente une institution. J'ai un mandat donné par le propriétaire et le conseil de surveillance. Je dois assumer mes responsabilités. Comme je l'ai toujours fait.”
🔴 L'OM a gagné 54,3% de ses matchs en L1 sous Pablo Longoria (51/94). Le meilleur ratio de l'Histoire pour un président du club dans l'élite.#TeamOM | #MercatOM
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— Univers Marseillais 🇩🇿 (@UniversOM13) September 21, 2023
Une première piste en cas de départ de Longoria ?
Pour autant, le club se serait lancé dans la recherche de son potentiel successeur dans le cas où Pablo Longoria déciderait de quitter son poste de président, croit savoir L'Équipe. En effet, le média assure même que Julien Fournier, l'ancien directeur général de l'OGC Nice, serait sur la liste des candidats potentiels.
Le dirigeant de 49 ans connaît bien le club pour y avoir occupé la fonction de secrétaire général entre 2004 et 2009. Pas plus tard que cet été, il a été en contact avec le clan de Frank McCourt quant à un possible rachat du club par des repreneurs saoudiens, mais ces derniers avaient été refroidis par les exigences du natif de Boston.
