En milieu de semaine, Marcelino a décidé de quitter son poste d'entraîneur de l'Olympique de Marseille, après un début de saison pas forcément emballant d'un point de vue du jeu proposé.
En présentant sa démission aux dirigeants olympiens, Marcelino est devenu le coach le plus éphémère de l'histoire du club, avec seulement sept petits matchs officiels disputés depuis son arrivée en juin dernier. Comme il l'a lui-même confié, l'Espagnol n'a pas souhaité rester dans un climat qu'il juge trop hostile : “Nous pensons qu'a été porté atteinte ici au respect minimum dû à l'égard des personnes et professionnels qui dirigent le club, ceux-là qui nous ont accordé leur confiance et nous ont choisis pour diriger l'équipe. La situation instable d'aujourd'hui indique clairement que le projet sportif pour lequel nous avons été recrutés ne peut être mené à bien“, avait-il expliqué dans un communiqué.
Rongier : "Marcelino s'est exprimé devant tout le groupe au moment où il est parti, on l'a senti touché. Quant à Pancho il a très bien réagi"
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— La Provence OM (@OMLaProvence) September 23, 2023
Sur le plan purement footballistique, la philosophie de jeu mis en place par l'ancien de Bilbao, dans un 4-4-2 qui semblait inamovible, était, jusqu'à son départ, assez ennuyeux. Rien ne dit que Marcelino n'aurait pas réussi à développer un football attractif au fil des mois, mais force est de constater qu'en repassant en 4-3-3 face à l'Ajax Amsterdam, les Olympiens se sont montrés plus conquérants sous les ordres de Pancho Abardonado.
“Il suffit de regarder le match de Marseille…”
Interrogé sur la notion de système, Pierre Aristouy a justement cité Marcelino comme exemple à ne pas suivre : “Contrairement à d’autres techniciens, je ne suis pas ancré dans un système, lance le coach nantais. Moi, je parle plus d’animation. Les systèmes de jeu dépendent des adversaires, des profils. Pour moi, le plus important est de ne pas changer d’idées sur les principes quand on a le ballon et qu’on le récupère. On ne va pas mettre en difficulté un joueur parce qu’on a des idées arrêtées sur un système de jeu. Ce n’est pas un jugement, mais il suffit de regarder le match de Marseille hier : le système n’est pas le même, mais ce sont quasiment les mêmes joueurs, sauf un et peut-être que ce joueur ne pouvait pas jouer dans l’ancien système de jeu.”
Pour sa deuxième rencontre en tant qu'entraîneur principal de l'OM, Jacques Abardonado aura fort à faire pour ramener quelque chose du Parc des Princes dimanche.