LOSC : Cabella dépité par les résultats

En match en retard de la sixième journée de Ligue 1, le LOSC s'est incliné à domicile face au Stade de Reims (1-2) mardi. Les Dogues pointent à la 11ème place au classement.

Après un début de saison assez poussif, les hommes de Paulo Fonseca avaient repris du poil de la bête en enchaînant deux victoires et deux nuls depuis fin août, mais ont une nouvelle fois été surpris à domicile par une solide équipe rémoise qui a fait la différence dans le premier quart avec deux réalisations en moins de cinq minutes. Une prestation qui a satisfait le coach champenois, Will Still : “On a montré la vraie image du Stade de Reims, une équipe qui se bat et qui ne s’éteint pas sur des périodes. Même si ce n’est parfois pas le plus beau football, le football sexy qu’on aimerait voir, on doit gagner des matchs.

Côté Lillois, forcément, on faisait davantage la moue après cette contre-performance. Au coup de sifflet final, Rémy Cabella n'a pas caché son agacement au micro de Prime Video.

“On n'a pas le droit de faire ça”

Les 15 premières minutes, on n'était pas du tout dedans, reconnaît le milieu offensif. Pourtant, on s'est dit de rentrer fort dans ce match, mais on ne l'a pas fait. Ce n'est pas normal, on n'a pas le droit de concéder deux buts aussi vite, surtout à domicile, avec notre ambition d'être en haut du classement. Après, on a tenté de se reprendre en seconde période. On a poussé, on a marqué, on a essayé de tout donner… Mais putain, cette défaite fait mal, on se doit de gagner à domicile, on ne doit pas perdre… On n'a pas le droit de faire ça.

Le LOSC peine à décoller au classement en ce début de saison avec huit points en six journées. Le calendrier qui attend les hommes de Paulo Fonseca va se durcir dans les prochaines semaines en Ligue 1 avec des affrontements face à Lens, Brest, Monaco et l'OM notamment.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.