OM : Riolo et le choix par défaut Gattuso

Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo a commenté le choix de l'Olympique de Marseille de miser sur Gennaro Gattuso jusqu'à la fin de la saison.

Au fur et à mesure, on en sait un peu plus sur le processus de sélection qui a amené les dirigeants olympiens à choisir Gennaro Gattuso pour prendre les rênes de l'équipe phocéenne. Deux managers figuraient devant le technicien italien dans la short list de Pablo Longoria puisque Christophe Galtier et surtout Zinédine Zidane, comme l'a annoncé la presse espagnole, ont refusé le poste.

L'ancien milieu de terrain du Milan AC s'est engagé pour une saison avec l'OM, mais son contrat pourra être prolongé d'une saison supplémentaire en cas de présence dans le Top 4 de la Ligue 1 en fin d'année. Pour Daniel Riolo, tout cela prouve que “Rino” est un choix par défaut : “Le fait qu'ils lui donnent 1+1 ça veut dire qu'ils veulent voir, qu'ils sont à la rue et ne savent pas quoi faire“, a lancé l'éditorialiste.

“De toute façon, il n'y avait pas de Français disponibles”

Avant de développer sa pensée : “Longoria a pris un Italien, car il veut bosser avec des Italiens ou des Espagnols et de toute façon, il n'y avait pas de Français disponible, estime Daniel Riolo dans l'After Foot. Christophe Galtier, n'est pas prêt, pas disponible et doit régler ses affaires personnelles avant de revenir. Ils tentent Gattuso, on va voir si avec son énergie il est capable de relever le groupe. C'est une période d'essai. ‘Montre-nous jusqu’à la fin de saison'. Si ça fonctionne, il sera prolongé.”

Malgré tout, le journaliste ne condamne pas la saison des Olympiens et pense que le groupe a tout à fait les capacités de se relever pour accrocher l'une des trois premières places : “Marseille, ce n'est pas terminé. C'est encore jouable pour la Ligue des Champions. Franchement, ils peuvent se redresser. Ils peuvent s'en sortir.”

Pour sa première, Gennaro Gattuso aura un déplacement périlleux sur la pelouse de l'AS Monaco samedi.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.