OM : Gattuso cash sur le déplacement à Monaco

Pour ses débuts avec l'Olympique de Marseille, Gennaro Gattuso aura un déplacement périlleux à négocier sur la pelouse de l'AS Monaco ce week-end.

Le nouvel entraîneur de l'OM va très rapidement entrer dans le vif du sujet. Seulement trois jours après l'officialisation de sa signature, Gattuso sera aux prises avec l'une des meilleures équipes de ce début de saison : l'AS Monaco. Battus lors du derby face à Nice dans le temps additionnel (0-1), les Monégasques ont raté deux pénaltys qui auraient pu leur permettre d'occuper la tête du championnat.

Celui qui a annoncé jouer en 4-3-3 ou en 4-2-3-1 aura donc très peu de temps pour travailler sur ses préceptes de jeu. Justement, l'Italien est conscient qu'il ne pourra pas métamorphoser l'équipe dès samedi : “À Monaco, ce serait fou de penser que je peux imposer mon jeu en si peu de temps. Partir du gardien et construire, etc. Monaco a un jeu très vertical, ça va être un travail mental, il va falloir souffrir, sinon ça sera très compliqué.

Peu de changements en vue ?

Avant cette rencontre, Gennaro Gattuso aura dirigé trois séances d'entraînement avec celle de vendredi, un aspect qu'il juge évidemment primordial : “On a fait deux très bons entraînements, on a aussi regardé Monaco. Les matchs, ils se gagnent sur les entraînements de la semaine. Il faut de l’intensité. Le foot moderne en a besoin. Il faut casser les lignes, avoir une équipe rapide. J’ai un staff d’adjoints, ils m’aident. On va être un peu stressant pour les joueurs, mais on les respecte.

Il a également promis que le onze de départ ne devrait pas beaucoup varier face à l'ASM : “Le courage d’un entraîneur, c’est de faire le moins de changements possible“, a-t-il simplement confié. Son homologue Adi Hütter, de son côté, n'aura pas d'autres choix que de faire des modifications puisque Caio Henrique s'est gravement blessé dans la semaine et que Aleksandr Golovin est suspendu.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.