Mercato - OM : un illustre dirigeant valide le choix Gattuso

L'Olympique de Marseille a misé sur Gennaro Gattuso pour donner un nouveau souffle à l'équipe. Un premier gros rendez-vous l'attend ce week-end à Monaco.

Un temps courtisé par l'Olympique Lyonnais, le technicien italien a finalement pris les rênes de l'OM dans un rôle de pompier de service qu'il connaît sur le bout des doigts pour avoir notamment redressé l'AC Milan et Naples ces dernières années. Pour autant, des doutes subsistent sur le choix de confier les clés à Gattuso, notamment après son expérience ratée à Valence.

Lors de sa présentation à la presse, Pablo Longoria l'a décrit comme l'homme de la situation. Un avis partagé par l'un des grands dirigeants européens de l'histoire, Ariedo Braida, qui a connu la grande époque du Milan entre 1983 et 2015 et qui a d'ailleurs recruté “Rino” en Lombardie. Ce dernier le voit réussir dans la cité phocéenne.

“Je suis convaincu qu'il relèvera l'OM

Il a eu des hauts et des bas, mais il a atteint la maturité après toutes les difficultés qu'il a connues, reconnaît le dirigeant de 77 ans. Il est très responsable et je suis convaincu qu'il relèvera l'OM de sa situation. Il apportera son charisme, son énergie et son expérience, autant celle de joueur que d'entraîneur. Il a un beau bagage.

Braida explique que Gattuso sera de toute manière jugé uniquement sur ses résultats : “N'importe qui peut dire qu'il est nul ou qu'il est bon, poursuit-il. On a tous raison aujourd'hui. C'est le temps qui dira si Gattuso était fait pour Marseille. Pour l'instant, je ne peux le juger que comme homme, pour sa vie, sa carrière de joueur, et un peu celle d'entraîneur. Mais avec le temps, si Gattuso réussit à l'OM avec sa détermination et son envie, tout le monde dira qu'il est un très bon entraîneur qui a satisfait les attentes de ses supporters et son club.

Le technicien italien aura peu de temps pour travailler entre chaque rencontre puisque les Olympiens vont disputer neuf matchs en six semaines.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.