L’aveu de Draxler sur le PSG

Placé dans le loft du Paris Saint-Germain, Julian Draxler a finalement rejoint le club qatari d'Al Ahli pour un transfert avoisinant les neuf millions d'euros.

Après avoir porté durant six ans les couleurs du PSG et effectué une ultime saison en prêt du côté du Benfica, Julian Draxler a décidé, à 30 ans, de mettre les voiles vers le Golfe et plus précisément dans le championnat Qatari, du côté d'Al Ahli. L'Allemand ne rentrait plus dans les plans du club et son temps de jeu aurait sans doute été famélique cette saison.

S'il assure qu'il “peut tout à fait comprendre les critiques“, l'ancien joueur de Wolfsburg demeure satisfait de l'orientation donnée à sa carrière : “C'est ma vie, j'assume ma décision et je suis heureux que nous ayons trouvé une solution“, a-t-il expliqué dans un message posté sur Linkedin.

“Éviter une nouvelle année sans aucune perspective”

Et de poursuivre : “Je pourrais maintenant me tenir debout et dire qu'après 12 ans en Europe, il s'agit uniquement pour moi de découvrir une nouvelle culture, de vivre une nouvelle expérience internationale, de participer à un projet passionnant dans le monde arabe et d'exclure le thème de l'argent, justifie le milieu de terrain. Même si ces aspects sont honnêtement pertinents, ce serait néanmoins un mensonge si la partie financière n'était pas également décisive dans ce cas. En fin de compte, je suis arrivé à la conclusion que le nouveau cadre financier nous offre encore plus d’options. Tant pour la famille que pour d’autres projets en dehors du terrain. Même si on n'aime pas l'entendre dans ce pays : le football dans le monde arabe se développe très rapidement.

L'international allemand s'est ensuite exprimé sur le PSG : “Je voulais éviter une nouvelle année sans aucune perspective, poursuit-il. J'ai beaucoup réfléchi. Mais je suis extrêmement reconnaissant envers le club et tous les Parisiens pour tous les souvenirs et expériences.

Avec le club francilien, Julian Draxler a disputé 198 rencontres toutes compétitions confondues et a inscrit 26 buts.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.