OM : Nasri voit deux grosses faiblesses

Même s'il y a du mieux dans le jeu de l'Olympique de Marseille, Gennaro Gattuso n'a pas réglé tous les problèmes, comme on a pu le voir face à Brighton jeudi (2-2).

Il l'avait lui-même expliqué au moment de son arrivée : l'Italien ne va pas transfigurer le jeu de l'OM dès ses premières semaines à la tête de l'équipe. On sent malgré tout que la philosophie de jeu proposé par Gennaro Gattuso tranche avec son prédécesseur Marcelino, notamment au niveau du pressing et de l'intensité. Pour autant, ces schémas de jeu nécessitent une condition physique optimale, à l'image de ce qu'on l'on pouvait voir sous les ordres d'Igor Tudor. À ce niveau-là, les joueurs ne sont pas encore au point.

Sur le plateau de Canal+, Samir Nasri a évoqué ce problème physique, mais l'ancien meneur de jeu voit également des difficultés mentales : “Il y a un problème physique et aussi un problème mental, estime l'ex-international français. Cette équipe est malade. On a pu le voir quand Brighton a commencé à poser son jeu et à enchaîner les passes, de suite les Marseillais ont commencé à être en difficulté.

Rejoint au score 4 fois sur les 8 derniers matchs

Le consultant soulève un point important puisque ces problèmes semblent en effet se répéter pour les Marseillais. Lors des huit dernières rencontres toutes compétitions confondues, l'OM a laissé échapper la victoire à quatre reprises après avoir mené au score (Metz, Nantes, Monaco et Brighton).

Malgré tout, Nasri sent déjà l'apport de Gattuso dans ce groupe encore en construction et estime qu'il faut laisser du temps au technicien transalpin : “Il faut laisser du temps à Gattuso. On n’a pas le temps en une semaine d’imposer sa patte et d’avoir un style de jeu bien défini. Mais en première période, Gattuso a su transmettre son énergie et sa grinta aux Marseillais“, a-t-il expliqué.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.