OM : Nasri fait taire les rumeurs sur Benatia

Suite au départ de son directeur du football Javier Ribalta, la direction de l'Olympique de Marseille cherche un successeur à l'Espagnol. Mehdi Benatia figure notamment parmi les favoris.

Les dommages collatéraux de la fameuse réunion du 18 septembre se font toujours sentir dans la cité phocéenne. Après la démission de Marcelino, c'est Javier Ribalta, arrivé à l'été 2022 et en retrait depuis un mois, qui a décidé de quitter l'OM. Pablo Longoria s'active donc pour lui trouver un remplaçant et aurait, entre autres, ciblé Mehdi Benatia, formé au club entre 2003 et 2006

Passé par l'Udinese, la Juventus ou encore le Bayern Munich en tant que joueur, l'international marocain est désormais agent (d'Azzedine Ounahi entre autres) et devra donc abandonner cette casquette pour devenir le nouveau directeur du football olympien. Depuis les premières rumeurs sur sa possible signature, des fans l'ont accusé d'être supporter du PSG. Interrogé sur le sujet, Samir Nasri a démenti.

“Pas du tout supporter du PSG”

Pour le Petit Prince de Marseille, son ancien partenaire serait un bon choix pour succéder à Javier Ribalta : “Le Mehdi que je connais n’est pas du tout supporter du PSG, explique l'ancien Gunner sur X. Je le connais depuis mes 15 ans, il a toujours adoré l’OM, mais une chose est sûre : ce serait top s’il devenait directeur sportif. Il connaît la ville, le club, le haut niveau. Moi, je suis pour.

La principale interrogation reste le manque d'expérience de Mehdi Benatia à ce poste, lui qui n'a jamais occupé une telle fonction dans un club professionnel. Pour autant, les dernières informations parues ces dernières heures expliquent que Pablo Longoria serait convaincu par le profil du natif de Courcouronnes.

De son côté, Daniel Riolo estime que Pablo Longoria lui-même pourrait quitter ses fonctions à l'issue de la saison. La stabilité, ce n'est sans doute pas pour tout de suite à Marseille.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.