OM, EdF : Riolo condamne déjà Clauss

Après avoir été laissé sur le carreau par Didier Deschamps pour la Coupe du Monde au Qatar, Jonathan Clauss a fait son retour en Bleu après un bon début de saison avec l’Olympique de Marseille.

Il y a un petit peu moins d’un an, Jonathan Clauss était le grand perdant du changement de système de Didier Deschamps, ce dernier décidant de revenir à une défense à quatre après avoir utilisé des pistons sur les côtés de son arrière-garde durant plusieurs mois. Pour s’envoler vers le Qatar, le sélectionneur de l’équipe de France avait donc choisi des profils de joueurs moins tournés vers l’offensive, avec Benjamin Pavard et Jules Koundé, deux centraux de formations.

Désormais, le latéral de l’OM évolue également dans une défense à plat et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’est parfaitement adapté à son nouveau rôle. L’ancien Sang et Or et l’un des meilleurs olympiens de la saison et a donc logiquement fait son retour en équipe de France. Pour autant, Daniel Riolo estime que les dés sont pipés pour l’Alsacien.

“Si Koundé est là, c’est mort pour Clauss”

Sur les ondes de RMC, le journaliste a expliqué que Didier Deschamps préférait davantage les profils plus physiques : “À un moment, il a été question qu’il fasse évoluer ce système, et on s’était dit qu’il y avait peut-être une place pour lui, estime l’éditorialiste. Mais comme le système n’a pas évolué, et que Deschamps aime jouer à quatre derrière avec des joueurs costauds sur les côtés et qui montent peu, le pauvre Clauss, là, ça le sortait complètement… Désormais à l'OM, il joue à quatre derrière. Mais si Koundé est là, je pense que c’est mort pour Clauss. Ce n’est pas le profil qui correspond au système de Deschamps. Clauss n’est pas assez costaud, et n’oublions pas que la donnée essentielle pour Deschamps, c’est le muscle.

Si Jules Koundé semble en en effet avoir une longueur d’avance, Jonathan Clauss est tout à fait en mesure de prendre la place de Benjamin Pavard dans la rotation et ainsi prétendre à une convocation à l’Euro 2024.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.