Le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, est longuement revenu sur un cuisant échec subi hier par le sport français.
Assurée de disputer le championnat d'Europe 2024 en Allemagne, après un succès sur le terrain des Pays-Bas vendredi dernier (2-1), l'équipe de France terminera cette trêve internationale par un match amical contre l'Ecosse, mardi soir à Lille.
Convié ce lundi en conférence de presse aux côtés du gardien de but Mike Maignan, Didier Deschamps a notamment dû rebondir à la polémique née du rire lâché par le défenseur Jean-Clair Todibo, avant le coup d'envoi face aux Néerlandais, pendant la minute de silence en hommage aux victimes du conflit israélo-palestinien.
“Ça ne passe pas comme ça”
Parmi les autres sujets évoqués par le sélectionneur tricolore, l'un d'eux n'a pas concerné l'un de ses joueurs ni même la nouvelle rencontre des champions du monde 2018. Le Bayonnais a ainsi été convié à parler de l'élimination de l'équipe de France de rugby en quarts de finale de la Coupe du monde 2023, dimanche soir contre l'Afrique du Sud au Stade de France (28-29). Invité à faire le parallèle avec la défaite de ses Bleus en finale de l'Euro 2016, face au Portugal, “DD” se montre solidaire des partenaires d'Antoine Dupont.
“Cela veut dire que perdre en finale, c'est un échec ? Qu'est-ce que vous voulez faire ? J'étais dégoûté pour eux, sincèrement, à la fin du match pour Fabien (Galthié) et les joueurs. Je ne veux pas rentrer dans l'analyse, mais on ne s'en remet pas comme ça du jour au lendemain. C'était une ‘petite finale'. Nous, c'était une finale. Quand il y a un titre au bout… Le haut niveau, c'est aussi ça. Il faut l'accepter. Il y aura d'autres objectifs. Ça ne passe pas comme ça. Avec une compétition à domicile, il y a une attention importante, comme c'était le cas avec nous, du fait de ce qu'ils ont fait ces quatre dernières années. Il n'y a pas de mots. Chacun mettra plus ou moins de temps. Il y a une dislocation aujourd'hui. Leur vie continue. Ils vont analyser et se nourriront de ça, pour repartir. Ça fait mal.”