OM : Savanier dévoile le joueur le plus “sous-côté” de L1

Depuis cinq ans, Téji Savanier figure comme l'un des meilleurs milieux de terrain de Ligue 1. Chez nos confrères de Prime Video, il a tenu à rendre hommage à l'un de ses collègues de profession.

Après avoir largement battu Toulouse le week-end dernier (3-0), Téji Savanier et Montpellier seront aux prises avec le Paris Saint-Germain au Parc des Princes vendredi en ouverture de la 11ème journée de Ligue 1. Les Héraultais restent sur 9 matchs sans victoire face au champion de France en titre et devront évidemment produire une excellente performance pour prendre des points.

Un bon résultat pourrait permettre aux Montpelliérains de prendre le bon wagon dans la dernière ligne droite de cette phase aller que le MHSC bouclera le 20 décembre avec un déplacement au stade Vélodrome. Un duel lors duquel Téji Savanier fera notamment face à Valentin Rongier dans l'entrejeu. Dans un entretien accordé à Prime Video, l'ancien Nîmois a rendu hommage au capitaine de l'OM.

“On ne parle pas assez de lui”

Selon lui, Valentin Rongier aurait mérité d'être appelé en équipe de France : “En L1, pour moi, il y a un joueur : Valentin Rongier. De Nantes à Marseille, il a fait d’énormes progrès, juge le capitaine du MHSC. Parmi les joueurs qui sont appelés en équipe de France, pour moi, il mérite d’y être. C’est un très bon joueur que ce soit techniquement ou tactiquement. Il fait des passes qui cassent des lignes, c’est énorme. C’est un joueur sous-côté, on ne parle pas assez de lui.

A l'OM depuis 2019, l'ex-Nantais est devenu, au fil des années, un taulier de l'effectif, au point que chaque entraîneur lui ait confié un rôle majeur dans l'équipe. En quatre ans, Valentin Rongier a disputé 167 matchs sous la tunique phocéenne, mais ses prestations n'ont, jusqu'à présent, jamais convaincu Didier Deschamps. Le natif de Mâcon aura-t-il la chance d'être un jour convoqué en Bleu ? Cela paraît désormais compliqué au vu de la concurrence.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.