Questionné sur la performance de Vitinha contre l'AEK Athènes, Gennaro Gattuso a fait passer un message fort à son auditoire.

En l'absence de Pierre-Emerick Aubameyang, contraint de renoncer pour une blessure aux ischio-jambiers, Gennaro Gattuso ne s'est pas vraiment trituré les méninges. C'est sans surprise que l'entraîneur de l'Olympique de Marseille a titularisé Vitinha à la pointe de l'attaque phocéenne sur le terrain de l'AEK Athènes, jeudi soir dans cette rencontre comptant pour la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa.

3 buts en 14 matchs

Malgré la victoire de ses joueurs face à la formation grecque, l'attaquant portugais n'a pas trouvé le chemin des filets, puisque ce sont Chancel Mbemba et Ismaïla Sarr qui se sont mués en héros pour des visiteurs vainqueurs 2-0. Tout autant critiqué que le Gabonais, le goleador de 23 ans n'a pas marqué des points hier, si bien que son bilan comptable reste calé à 3 buts en 14 matchs toutes compétitions confondues depuis le lancement de la saison 2023-2024.

“La tête d’un garçon qui a perdu quelqu’un !”

Après le match, le technicien italien n'est pas passé à côté d'une question sur la prestation de l'ancien artificier du Sporting Braga. Agacé des critiques répétées sur son avant-centre, le manager marseillais lui demande tout de même une chose, signe que tout ne tourne pas rond pour le numéro 9.

“Je suis très content de Vitinha, très fier de son match. Mais j’ai l’impression que quand vous me posez une question sur lui, vous pensez que je ne l’aime pas et vous attendez la polémique, s'interroge Gattuso, dans des propos retranscrits par La Provence. Mais je l’aime Vitinha ! Il est très fort pour son âge, a de la personnalité, du physique, même s’il faut faire des choix. Je lui ai dit deux jours après mon arrivée qu’il ne lui manquait qu’une chose : le sourire, parce qu’il a toujours la tête d’un garçon qui a perdu quelqu’un ! Il faut rester calme, ce n’est pas parce qu’il a coûté 30M€ qu’on doit insister sur lui quand il n’a pas mis un but en 4 matches. Si un supporter siffle un joueur, il doit me siffler moi car c’est moi qui les choisit.”