La direction de l'AS Saint-Etienne a pris une décision majeure au sujet de la vente du club forézien, relégué en Ligue 2 à l'issue de la saison 2021-2022.

Bien que battu lors des deux dernières journées par le Paris FC (0-1) et l'AJ Auxerre (2-5), Saint-Etienne occupe aujourd'hui la cinquième place de la Ligue 2 avec 24 points, à seulement trois longueurs du deuxième Angers. Après 14 matchs disputés, les Verts de Laurent Batlles se prennent à rêver d'un retour en Ligue 1, deux ans après la relégation du club. Alors que la trêve internationale bat son plein, les Stéphanois affronteront ce samedi Bourg-Péronnas, dans le cadre du 7e tour de la Coupe de France.

Une vente souhaitée cet hiver

En coulisses, l'ASSE continue également de faire l'actualité concernant l'épineuse question de sa vente, un sujet qui revient chaque année sur le devant de la scène. Et si l'on se réfère aux informations données par L'Equipe, les choses semblent s'accélérer. En effet, le quotidien sportif croit savoir que les deux actionnaires majoritaires de Saint-Etienne, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, sont désormais prêts à passer la main, une posture liée notamment au retour au premier plan des partenaires d'Anthony Briançon.

Selon nos confrères, les deux présidents ont même fixé une deadline. Le duo veut boucler la vente du club basé à Geoffroy-Guichard d'ici le prochain mercato d'hiver. La mission n'est pour autant pas assurée et Roland Romeyer, le président du directoire de Saint-Etienne, “dispose d'une date butoir un peu plus éloignée.” Pour quelle somme ? Les actuels dirigeants visent entre 20 et 25 millions d'euros en cas de présence en Ligue 2, entre 40 et 45 millions d'euros en Ligue 1, mais L'Equipe évoque une valeur actuelle comprise entre 10 et 15 millions d'euros.

“À cette somme, le repreneur devra ajouter entre 30 et 40 M€ pour parer au déficit de fonctionnement et garder une équipe compétitive. Un bonus en faveur des vendeurs devrait également être inclus, en cas de remontée en L1”, précise le journal. Reste à connaître l'heureux élu. Sur ce point, le flou est total et les cuisants échecs passés n'incitent pas forcément à l'optimisme.