OM : “une décision extrêmement saugrenue”, un journaliste ne valide pas Benatia

Plusieurs semaines après la mise en retrait de Javier Ribalta, l'Olympique de Marseille semble avoir trouvé son remplaçant. Mehdi Benatia devrait reprendre le poste du dirigeant espagnol.

Ce n'est pas encore officiel, mais l'OM tient son futur directeur du football : Mehdi Benatia. Le joueur passé par la Juventus, le Bayern Munich, mais également le centre de formation de l'OM, ne sera pas un salarié du club, à l'image de Luis Campos au Paris Saint-Germain. Pour autant, ses fonctions devraient malgré tout être sensiblement identiques à celles de Javier Ribalta, son prédécesseur. Le Marocain est assez proche de Pablo Longoria et va travailler main dans la main avec le président marseillais.

Cette arrivée interroge Pierre Ménès, qui ne voit pas vraiment l'utilité de ne pas être sous contrat avec le club pour lequel on travaille. Sur son blog, l'ancien journaliste du Canal Football Club a remis en question le choix de l'OM.

“Des gens qui prennent des décisions sans être vraiment au club”

Cela m’épate un peu ! On a déjà Papin, qui n’est pas salarié du club mais qui est là à tous les matchs, note Pierre Ménès. Benatia ne sera pas salarié du club et va prendre des décisions sportives… C’est bizarre, ces fonctions hybrides à l’OM, où on a des gens qui prennent des décisions sans être vraiment au club. Soit Medhi Benatia est l’homme de la situation et on le prend comme directeur sportif, soit il ne l’est pas et on ne le prend pas, mais ça me paraît comme ça être une décision extrêmement saugrenue.

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Pour l'instant, le mercato réalisé par la paire Longoria-Ribalta ne porte pas ses fruits après plus d'un tiers de saison. Les Olympiens occupent la 10ème place de Ligue 1 et les places européennes s'éloignent. L'objectif annoncé de la direction est de terminer parmi les quatre premiers.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.