OM : le groupe pour défier Strasbourg avec un retour !

Toujours coincé dans le ventre mou du championnat, l'Olympique de Marseille se déplace à Strasbourg samedi soir pour tenter de mettre fin à une série d'une victoire en huit matchs de Ligue 1.

Depuis qu'il a pris la succession de Marcelino, Gennaro Gattuso a beaucoup de mal à faire décoller la saison de l'OM. Le technicien italien et son équipe ont certes affronté de grosses écuries (PSG, Monaco, Nice, Lille, Lens), mais le jeu proposé par les Olympiens demeure encore très en deçà des attentes, notamment sur le plan offensif.

En conférence de presse, l'ancien milieu de terrain s'est justement exprimé sur les difficultés du club à marquer ces dernières semaines (aucun but marqué lors des trois dernières rencontres) : “On n'a pas pris 25 000 tirs pendant les matchs. On a une identité offensive juste, équilibrée, alors pourquoi changer ? Ça ne concerne pas seulement les attaquants, mais aussi toute la phase offensive et l’utilisation du ballon. Il faut croire en nos forces, avoir la conviction qu’on peut marquer, créer des occasions, marquer des buts simples et il arrivera un moment où on marquera. Mais il faut garder son calme parce que l’excitation ne nous aidera pas“, avait-il ainsi confié.

Du renfort dans l'entrejeu

Pour ce déplacement à la Meinau, Gattuso pourra compter sur le retour d'Azzedine Ounahi pour apporter un peu de création au milieu de terrain. Le Marocain était sur le flanc depuis un mois après une blessure au dos survenue à son domicile.

Globalement décevant depuis le début de la saison, le demi-finaliste de la dernière Coupe du monde au Qatar devra proposer autre chose s'il veut retrouver un rôle important à l'OM. Ces dernières semaines, un départ lors du mercato hivernal était même évoqué. Les dirigeants marseillais seraient enclins à le laisser filer si une offre de 10 millions d'euros arrive sur leurs bureaux, soit la somme investie pour le faire venir d'Angers.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.