OM : “C’était une mode de m’attaquer”, un ex-flop dénonce son traitement

Ces dernières années, nombreux sont les joueurs n’ayant pas réussi à s’adapter au contexte si particulier de l’Olympique de Marseille. Dans l’effectif actuel, plusieurs recrues rencontrent d’ailleurs ce problème.

Que ce soit Vitinha ou Pierre-Emerick Aubameyang, aucun des deux ne parvient à porter l’attaque olympienne comme a pu le faire Alexis Sanchez la saison dernière. Le Portugais et le Gabonais cumulent trois buts en Ligue 1 après 13 journées, ce qui explique en partie le piètre début de championnat des joueurs de Gennaro Gattuso.

Les deux joueurs ne sont évidemment pas les seuls à avoir (pour l’instant) échoué à remplir le rôle du “Grantatakan”. Dans un passé récent, des joueurs comme Kostas Mitroglou ou Valère Germain ont, eux aussi, subi les critiques des supporters marseillais. Dans un entretien accordé à SoFoot, le Français est revenu sur son traitement, lui qui a très souvent été le bouc émissaire des fans olympiens.

“Une critique facile”

J’essayais de ne pas faire attention à ce qu’il se disait, concède celui qui évolue désormais dans le championnat australien. Bien sûr, de temps en temps, tu entends les critiques, mais une fois que je rentrais chez moi, j’oubliais tout. L’OM est un club très médiatisé, donc quand tu es sous les feux des projecteurs, c’est plus intense qu’ailleurs. Et puis c’est l’époque des réseaux : dès que quelque chose sort, cela prend des proportions incroyables. C’était peut-être une petite mode aussi de m’attaquer, une critique facile. Mais je ne me sens pas mal du tout en tout cas quand je repense à ça, c’est le foot d’aujourd’hui. Je suis content de ce que j’ai fait là-bas. J’aurais pu faire mieux, mais je n’ai pas du tout un souvenir catastrophique de Marseille.

Valère Germain a évolué quatre saisons sous la tunique de l’OM, entre 2017 et 2021. Durant cette période, il a disputé 159 matchs toutes compétitions confondues, pour 31 buts.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.