Manchester City : “les choses commencent à aller mal”, le triste constat de Guardiola

Sur la pelouse d'Everton, Manchester City a signé un succès important ce mercredi soir dans la course au titre (1-3). Après quelques semaines difficiles, les joueurs de Pep Guardiola suivent le rythme des leaders.

Après avoir bouclé l'année 2023 par un cinquième trophée acquis lors de la Coupe du Monde des Clubs, les Citizens vont disputer leur dernier match ce samedi face à Sheffield United, actuelle lanterne rouge de Premier League. Un succès permettrait aux joueurs de Pep Guardiola de rester coller aux équipes de tête et notamment de revenir à deux petits points de Liverpool.

Pour cette rencontre, le technicien espagnol devra composer avec les absences de Kévin De Bruyne, Erling Haaland, probablement Jérémy Doku, mais aussi John Stones, blessé à la cheville lors du déplacement à Everton mercredi soir. Une situation qui embête évidemment Guardiola, qui s'est montré fataliste en conférence de presse après le succès obtenu face aux Toffees (1-3).

“Le mois de décembre a été très difficile”

Il y a parfois des saisons comme ça, lance l'ex-coach du Barça. Les choses commencent à aller mal, puis de plus en plus mal, puis de plus en plus mal. J'espère que les dégâts ne sont pas trop importants et qu'en janvier, ce sera moins difficile qu'en décembre. Le mois de décembre a été très difficile, avec des joueurs importants blessés, mais nous sommes toujours dans la course. J'ai eu le même sentiment, la façon dont nous jouons est plutôt bonne, plus que bonne je dirais, la mentalité est toujours là. Les joueurs ont toujours faim et sont contrariés lorsqu'ils ne gagnent pas, mais ils sont relativement calmes lorsqu'ils gagnent. C'est la meilleure façon de gérer les bons et les mauvais moments.

Manchester City dispose d'un effectif assez large pour compenser ses blessures et devrait récupérer certains joueurs, dont Erling Haaland, dans le courant du mois de janvier.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.