OM : Gattuso encense l’un de ses cadres

Samedi, l'Olympique de Marseille défiera l'AS Monaco dans le cadre de la 19ème journée de Ligue 1. Pour cette rencontre, Gennaro Gattuso sera privé d'une douzaine de joueurs.

Les joueurs qui seront sur le terrain auront tous une tête, deux bras, deux jambes comme l'adversaire, a lancé Gennaro Gattuso en conférence de presse. Donc évidemment qu'il y aura 11 joueurs quand même sur le terrain. Voilà ce que moi j'attends, c'est une grosse mentalité, un grand esprit, jouer sans peur, sans s'apitoyer sur son sort aussi. On sait que c'est une période difficile, évidemment que c'est dur lorsqu'on perd des joueurs, mais voilà, on n'est pas défaitiste.” Même si l'entraîneur marseillais ne veut pas utiliser l'excuse des absences pour expliquer les difficultés actuelles de l'OM, il doit malgré tout être impatient de retrouver un effectif un peu plus garni.

Le technicien italien devra composer sans l'un de ses relais sur le terrain, Samuel Gigot, suspendu. Heureusement pour lui, Jordan Veretout et Geoffrey Kondogbia, pièces maîtresses de l'entrejeu, devraient être alignés dans le onze face à l'ASM.

“Je veux vraiment qu'ils nous aident”

Les deux hommes ont fait leur retour à l'entraînement jeudi. “Veretout ? C'est un joueur très expérimenté, c'était un des cadres de la Fiorentina, de la Roma. Il a énormément de qualités importantes, il court beaucoup. Évidemment, j'en attends beaucoup, on parle très souvent, je suis très exigeant, je ne veux pas qu'il se contente de ce qu'il fait. Il a vraiment la capacité de jouer dans les deux phases, en attaque et en défense. Après, ce n'est pas le seul, il y a d'autres joueurs expérimentés comme Kondogbia aussi, qui sont aussi importants. Même si les joueurs ne sont pas à 100%, je veux vraiment qu'ils nous aident, pas forcément juste sur le plan tactico-technique, mais vraiment aussi au niveau du mental“, a confié Gattuso à propos des deux milieux de terrain.

Jean Onana pourrait compléter ce trio face au club de la Principauté au stade Vélodrome.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.