Mercato - OM : deux arrivées bloquées par la DNCG ?

Aucun mouvement n'a eu lieu lors de la dernière journée du mercato hivernal du côté de l'Olympique de Marseille. Peut-être à cause de la DNCG, qui aurait empêché certains dossiers de se conclure.

En plus du retour de prêt de Luis Henrique, qui va terminer la saison dans la cité phocéenne, deux joueurs sont venus renforcer les rangs de l'effectif en ce mois de janvier : Faris Moumbagna, Jean Onana, Ulisses Garcia et Quentin Merlin, pour un investissement total de 23 millions d'euros. Dans le sens des départs, les dirigeants marseillais se sont séparés de Renan Lodi (22 millions d'euros), Vitinha (prêt avec option d'achat), Ruslan Malinovskyi (7 millions d'euros) et François-Régis Mughe (prêt sec).

En balance pour un départ, Ismaïla Sarr et Jonathan Clauss sont toujours dans le groupe, même si l'OM s'est notamment activé pour trouver une porte de sortie à son latéral droit. Pour remplacer l'international français, Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont exploré plusieurs pistes.

L'OM n'a pas pu signer un latéral droit

La première menait à Lorenz Assignon, qui s'est finalement engagé avec Burnley en toute fin de mercato alors que le joueur était favorable à une arrivée en Provence. L'OM a également entamé des discussions avec l'AS Roma pour Zeki Celik, mais aucun de ses deux dossiers ne s'est finalement conclu dans la dernière ligne droite du mercato. Selon les informations de L'Equipe, la DNCG serait intervenue pour bloquer ces transferts en raison de la situation financière du club olympien.

L'OM dispose d'une masse salariale beaucoup trop importante qui est d'ailleurs encadrée par l'instance depuis quelques mois. Jean Onana a notamment accepté de diviser son salaire par deux pour signer à Marseille en provenance du Besiktas.

Alors que Pablo Longoria et sa troupe étaient parvenus à faire repasser les comptes de l'OM dans le vert, l'absence de qualification en Ligue des Champions la saison prochaine pourrait dégrader une nouvelle fois la situation financière du club.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.