Lors du 8e de finale de Coupe de France face au LOSC mercredi, Rayan Cherki a grandement contribué à la qualification de l'Olympique Lyonnais en inscrivant un but et en offrant une passe décisive à Gift Orban (2-1).
Les choix de Pierre Sage se sont avérés payants. Alors que le technicien français avait décidé de faire tourner, en reposant notamment Alexandre Lacazette, les joueurs alignés au coup d'envoi de la rencontre ont répondu présents, à commencer par Rayan Cherki, élu homme du match après avoir été cantonné au banc de touche face à l'OM dimanche.
“Avec l’équipe, on avait à cœur de tout donner et de rester sur les mêmes bases que contre Marseille. On va faire la guerre à tout le monde, on va récupérer le maximum de points en championnat et gagner le plus de matchs possible en Coupe de France“, avait lancé un Cherki déterminé après la rencontre. En conférence de presse, son entraîneur a évoqué sa relation, parfois compliquée, avec son joueur de 20 ans.
“Je pense que ça va un peu mieux… sauf quand il sort”
“C'est effectivement un talent particulier, un joueur que je dois considérer dans sa singularité, a confié le coach lyonnais. Je m'efforce à le faire, j'espère qu'il le comprend et qu'il m'accompagne dans ce projet avec la franchise nécessaire à certains moments, et la tolérance et la patience à d'autres. On s'était un peu éloigné depuis un match, mais je pense que ça va un peu mieux… sauf quand il sort, comme tous les autres joueurs. Il avait la volonté de jouer un peu plus, surtout qu'il a été décisif et n'a pas joué le match d'avant. Mais parfois, le plus est l'ennemi du bien, donc je pense qu'il valait mieux arrêter là.”
Après avoir délivré une passe décisive, @rayan_cherki est cette fois à la finition pour inscrire son deuxième but en Coupe de France cette saison ! 🦁🔴🔵#OLLOSC | @coupedefrance pic.twitter.com/0DpwdCfATS
— Olympique Lyonnais (@OL) February 8, 2024
Depuis le début de la saison, Rayan Cherki a disputé 22 rencontres avec l'OL, dont 18 en tant que titulaire, pour 2 buts et 4 passes décisives.
