“Celui qui a mis l’OM dans la mouise, c’est…”, un consultant balance !

Englué dans une saison particulièrement compliquée sportivement, l'Olympique de Marseille a rendez-vous avec l'Europe ce jeudi. Les joueurs de Gennaro Gattuso se déplacent à Hambourg pour défier le Shakhtar Donetsk en barrages de l'Europa League.

Pour décrocher une place dans le Top 4, l'OM devra considérablement élever son niveau de jeu. Les Phocéens ont certes été particulièrement handicapés par la Coupe d'Afrique des Nations et les différentes blessures qui ont touché l'effectif, mais les prestations sont tout de même insuffisantes, à l'image de ce que l'on observe depuis le début de l'année 2024, lors duquel les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang n'ont pas remporté la moindre rencontre en championnat.

Même si Faris Moumbagna a donné satisfaction pour sa première titularisation face au FC Metz, la grande majorité des recrues estivales déçoit. Un échec qui incombe à Pablo Longoria selon Stéphane Guy, qui s'étonne que le dirigeant espagnol soit relativement épargné.

“Il est en train de se fracasser sur le mur de la réalité”

C’est le paradoxe des supporters de l’OM. Ils nous appellent et nous disent qu’ils adorent Pablo Longoria, a expliqué le consultant dans l'After Foot. Mais les amis c’est lui qui vous amène où vous êtes aujourd’hui. Ce n’est pas McCourt qui joue au golf et s’occupe de ses complexes immobiliers. Le type qui au quotidien a mis l’OM dans la mouise s’appelle Longoria. Il est présupposé avoir une science supérieure du football, elle est en train de se fracasser sur le mur de la réalité.

Le changement constant d'effectif et le départ de certains leaders comme Alexis Sanchez, Mattéo Guendouzi ou Dimitri Payet ne permettent pas à l'OM de construire dans la durée. Le club est devenu trop dépendant des bons coups réalisés par Pablo Longoria. Cette saison, beaucoup de ces paris sont ratés. Il reste 13 matchs aux Phocéens pour tenter de redresser la barre.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.