CAN 2024 : l’aveu de Faé sur le titre

Menée par le Nigéria lors de la finale de la CAN, la Côte d'Ivoire est une nouvelle fois parvenue à renverser la situation pour décrocher la victoire (2-1) et s’octroyer le troisième titre de son histoire, à domicile.

Lorsque Jean-Louis Gasset a été démis de ses fonctions après une phase de poule particulièrement décevante durant laquelle la Côte d'Ivoire s'est qualifiée par la petite porte, il était difficile d'imaginer que les Éléphants seraient sacrés champions d'Afrique quelques jours plus tard. Après 1992 et 2015, les Ivoiriens ont décroché leur troisième CAN ce dimanche.

Après une finale riche en émotions, Emerse Faé, qui a pris la succession de Gasset au pied levé, n'a pas caché sa joie en conférence de presse. “C'est plus qu'un conte de fées, c'est plus qu'un conte de fées, a admis l'ancien milieu de terrain, conscient du parcours de miraculé de son équipe. Franchement, j'ai du mal à réaliser encore qu'on l'a fait. Quand je repense à tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on a traversé pendant la compétition, les moments difficiles, les moments où on a été menés, où on est revenus à la dernière minute. C'est extraordinaire. C'est une chance énorme. On est des miraculés.

“Jusqu'au bout on a montré qu'on était des hommes”

Et l'entraîneur par intérim de poursuivre : “On est allés chercher la coupe parce qu'on n'a rien lâché, parce qu'on s'est battus jusqu'au bout et on a montré qu'on était des hommes et qu'on savait rebondir malgré les coups durs, a-t-il confié. Je n'arrive même pas à mesurer ma joie. Franchement, c'est énorme, ce qui m'arrive. Je rêvais de gagner la CAN en tant que joueur, je ne l'ai pas fait, je n'ai pas su le faire. Là, j'ai eu une opportunité de le faire en tant qu'entraîneur. Malgré le fait que c'est arrivé dans des circonstances particulières, bizarres, parce que le jour de mon anniversaire, je dois encaisser le départ de Jean-Louis Gasset, que je félicite aussi parce que c'est aussi sa victoire, et prendre l'équipe alors qu'on n'est pas sûrs d'être qualifiés encore. On a joué notre coup à fond. On n'a rien lâché pour aller chercher la coupe.

Un parcours qui pourrait lui offrir une place de sélectionneur pour les mois à venir, s'il envisage de rester à la tête de l'équipe.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.