Buteur jeudi soir contre le Shakhtar Donetsk (3-1) en 16es de finale retour de Ligue Europa, Pierre-Emerick Aubameyang espère se monter à nouveau décisif lors de la réception de Montpellier ce dimanche (20h45) en Ligue 1.

Alors que l'Olympique de Marseille traverse une saison chaotique, Pierre-Emerick Aubameyang s'est offert un joli record cette semaine. Le buteur gabonais est devenu le meilleur buteur de l'histoire de la Ligue Europa, sous sa nouvelle formule (31 buts inscrits, Radamel Falcao (30) et Aritz Aduriz (26). Le Suédois Henrik Larsson (40) et le Néerlandais Klaas Jan-Huntelaar (34) sont encore devant si l'on prend en compte la Coupe de l'UEFA.

Un vrai choc psychologique ?

Face à Montpellier, l'OM comptera à nouveau sur son buteur pour faire la différence et se relancer en Ligue 1 après un début d'année catastrophique. L'arrivée de Jean-Louis Gasset sur le banc semble avoir fait du bien mentalement au groupe olympien. “Il a beaucoup d'expérience, il a passé pas mal de saisons en L1, il a les clés pour nous rassurer, ça apporte du calme, de la confiance. On en a besoin en ce moment”, a reconnu Aubameyang en conférence de presse.

“J'ai des mots pour Gattuso…”

Devant les médias, l'attaquant marseillais est ensuite revenu sur l'importance du soutien du public lors de la qualification en Ligue Europa cette semaine. “Beaucoup ont été surpris. Après l'échauffement, j'ai dit aux gars, vous voyez ils ne nous sifflent pas, c'était un signe qu'ils ne nous lâchent pas, le stade est plein. Il faut en profiter, c'est la force de Marseille. On espère faire la même chose dimanche”, a-t-il expliqué avant d'évoquer sa situation personnelle et le départ de Gennaro Gattuso. “Je suis un joueur qui dépend de l'équipe, je suis à l'image de l'équipe, je ne m'en fais pas, on doit retrouver notre rythme en Ligue 1. La folle semaine ? On a l'habitude. J'ai des mots pour Gattuso, ça m'a fait mal, c'était mon voisin à Milan. La vie du footballeur, il faut vite se remettre au boulot. Le nouveau coach nous a apporté beaucoup de sérénité. On avait besoin d'être rassuré”, a-t-il conclu.