OM, PSG : le pronostic très osé d’Anigo

Dimanche soir, l'Olympique de Marseille accueille son rival parisien dans son antre du stade Vélodrome dans le cadre de la 27ème journée de Ligue 1. Le record d'affluence pourrait être battu à cette occasion.

Bien que le Paris Saint-Germain ait la mainmise sur le Classico depuis plus d'une décennie désormais, ce duel entre l'OM et le PSG est toujours très attendu par les supporters des deux camps et les amateurs de football. Ces 107èmes retrouvailles entre les deux formations constitueront également le dernier match au Vélodrome pour Kylian Mbappé, qui va rejoindre le Real Madrid durant l'intersaison.

Comme souvent, le champion de France en titre se déplace dans la peau du leader de Ligue 1 et va tenter d'asseoir encore un peu plus sa domination sur son rival. Malgré un effectif décimé par les blessures côté Olympien, José Anigo estime que ce sera du “50-50” entre les deux équipes dimanche soir.

“Sur un match, les forces vont se niveler”

C’est toujours pareil. Depuis quelques années, Paris est tellement puissant et au-dessus des autres équipes, a reconnu l'ancien entraîneur et dirigeant de l'OM. Tu sais dès le début de championnat qu’il y a le PSG et le reste. L’OM arrive à rivaliser et faire de bonnes choses depuis deux-trois ans en titillant le PSG. C’est plus compliqué cette année, il y a eu quelques couacs, mais sur un match à Marseille les forces vont se niveler. Le stade va pousser, ça va sublimer les joueurs, c’est du 50-50 à Marseille. C’est très particulier ce genre de match. Il y a des absents à Marseille, mais nous on avait joué une fois à Paris avec cette fameuse équipe de jeunes. C’est un état d’esprit. C’est le match de l’année. Tu peux jouer avec des jeunes qui vont se sublimer, des remplaçants qui vont se donner à 1000%. Tu sais que tu représentes Marseille contre Paris. Quand tu portes ce maillot, il y a quelque chose de fort, une identité. J’espère voir un état d’esprit conquérant.

L'état d'esprit devra en effet être au rendez-vous chez les joueurs de Jean-Louis Gasset pour compenser les nombreuses absences.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.