OM : “Il fallait que je parte”, un ex-Olympien se paye Garcia !

Malgré une finale européenne en 2018, Rudi Garcia n'a pas laissé que de bons souvenirs à l'Olympique de Marseille. L'un de ses anciens joueurs n'a visiblement guère goutté à ses innovations tactiques.

Sur la dernière décennie, Rudi Garcia est l'entraîneur qui compte la plus grande longévité sur le banc de l'OM (trois saisons). Durant son passage dans la cité phocéenne, il y a eu du bon, mais aussi du moins bon, ce qui a d'ailleurs conduit à son éviction en 2019. Au moment de son arrivée à Marseille en 2016, l'entraîneur français a compté dans ses rangs un certain Romain Alessandrini, tout jeune retraité.

Juste après avoir raccroché les crampons, le joueur passé par Clermont et le Stade Rennais a accordé une longue interview à Foot Mercato. Il est revenu notamment sur sa collaboration avec Rudi Garcia. Le gaucher s'est remémoré la fameuse défaite 4-0 face à l'AS Monaco de Kylian Mbappé et Bernardo Silva.

“Il m'a sorti au bout de 30 minutes”

J’ai eu Rudi Garcia, ça aurait pu bien se passer, mais le jour où il a commencé à me faire jouer latéral dans un 3-5-2, c’était compliqué, a lancé le natif de Marseille. Et je crois que c’est le jour où on joue Monaco et que je me retrouve face à… Bernardo Silva. Je me suis dit ‘ça ne va pas le faire ce soir’. Il m’a sorti au bout de 30 minutes (rire). Mais c’est ce qui m’a fait dire qu’il fallait que je parte.

Malgré des accrocs avec l'entraîneur argentin, Romain Alessandrini a davantage apprécié travailler avec Marcelo Bielsa. “Ce qu’a apporté Bielsa lors des 6-7 premiers mois, c’était du jamais vu en L1, a-t-il estimé. Il y avait une grinta extraordinaire, des résultats… J’étais sur le banc au début, j’entrais en jeu dans les 30 dernières minutes avec Batshuayi et Barrada, mais même depuis le banc, je les regardais jouer et je me disais ‘c’est trop'. Moi j’ai eu quelques déboires avec lui, mais il a laissé un bon souvenir dans la tête des supporters marseillais, et c’est ce qui compte. Il a apporté quelque chose que les gens n’oublieront jamais. Après au niveau personnel, c’était plus compliqué, mais c’est derrière moi désormais.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.