La demi-finale de la Coupe de France entre l'Olympique Lyonnais et Valenciennes, disputée mardi au Groupama Stadium, a été marquée par des décisions arbitrales contestées.

Douze ans après, l'Olympique Lyonnais disputera la finale de la Coupe de France. Hier soir, dans son antre du Groupama Stadium, le club rhodanien a fait respecter la hiérarchie en dominant Valenciennes (3-0), lanterne rouge de la Ligue 2, sur un doublé d'Alexandre Lacazette (51e sur penalty, 57e) et un but de Gift Orban (75e).

Si la qualification des Gones semble incontestable au regard du score final, plusieurs décisions critiquées par les Nordistes auront marqué les débats entre les deux clubs. En première période, les joueurs d'Ahmed Kantari s'estiment lésés par un but de Siriné Doucouré annulé par l'arbitrage vidéo pour une faute initiale d'Anthony Knockaert sur Jake O'Brien (40e).

Un match “exécrable” de Stéphanie Frappart

Dès le retour des vestiaires, alors que le score était encore de 0-0, Stéphanie Frappart a indiqué le point de penalty après une supposée obstruction de Joffrey Cuffaut sur Alexandre Lacazette (50e), une sentence confirmée par l'arbitre après l'usage de la vidéo et transformée par l'attaquant français, pour ce qui restera comme un tournant de cette demi-finale.

Le non-match de Stéphanie Frappart a été relayé par le journal L'Equipe. Dans sa notation de la rencontre, le quotidien sportif a accordé un pathétique 1 sur 10 à celle qui devenait en décembre 2022 la première femme à diriger un match de Coupe du monde masculine, le Costa Rica contre l'Allemagne. La prestation de l'arbitre de 40 ans a été jugée “exécrable” par nos confrères, une note que les joueurs de Valenciennes ne remettront sans doute pas en question.

Depuis le début de la saison 2023-2024, Stéphanie Frappart a dirigé 11 matchs de Ligue 1 et la rencontre de la phase de poules de la Ligue des champions entre le Bayern Munich et le FC Copenhague.